Personne ne voulait acheter la grande âme de Rabbi Lévi Its’hak le jour de Roch Hachana.
par Yerachmiel Tilles
Cela se passa à Berditchev. Le premier jour de Roch Hachana, pendant la répétition de la prière de Cha’harit. Dans la synagogue du grand tsadik, Rabbi Lévi Its’hak…
“Le Rabbi doit savoir quelque chose que nous ignorons”, murmurèrent les disciples de Rabbi Levi Its’hak de Berditchev. “Peut-être voit-il qu’une terrible calamité a été décrétée pour l’année à venir, à D.ieu ne plaise.”
“Bientôt, nous verrons qui l’emportera, lança-t-il. Bientôt, nous, les hommes des Lumières, débarrasserons le peuple juif de vos notions et pratiques archaïques...” dit Karpos à Rabbi Yossef Its’hak
Rabbi Hillel avait entendu parler du fondateur du ‘hassidisme ‘Habad, Rabbi Chnéour Zalman de Lyadi, et avait cherché à le rencontrer. Mais l’occasion semblait échapper sempiternellement à ce jeune prodige…
Au cours des heures qui suivirent, plusieurs autres colis arrivèrent avec le même message, chacun provenant d’un magasin différent. Lorsque Rabbi Yossef Its’hak examina les noms des enseignes sur les boîtes, il se rendit compte qu’il s’agissait de magasins spécialisés dans les vêtements pour femmes et jeunes filles.
La porte s’ouvrit soudain et Rabbi Chlomo sortit et se mit à faire les cent pas dans la salle d’attente. Tout à coup, il s’exclama bruyamment: “Jeune homme, jeune homme, que se passera-t-il si, en effet, il y a un D.ieu dans ce monde?”
“Eh bien, Moïse, c’est exactement comme cela qu’il en sera lorsque Machia’h arrivera. L’élu de D.ieu régnera sur le monde entier, et tous abandonneront leurs mauvaises habitudes pour se tourner vers D.ieu...”
Lorsque les trois ‘hassidim eurent l’occasion de parler en privé avec Rabbi Chnéour Zalman, ils lui demandèrent comment son fils Dovber, à cet âge si tendre, avait une compréhension aussi fine de la Torah et de la philosophie ‘hassidique…
Lorsque Berel entendit dire qu’il y aurait une célébration en l’honneur d’une nouvelle Torah, il supposa naïvement qu’il serait le bienvenu à ce joyeux événement.
Alors que les ‘hassidim du Rabbi attendaient avec inquiétude son arrivée, celui-ci s’enfonçait dans les bois, avec un sac sur le dos, pour couper du bois…
Rabbi Chnéour Zalman demanda qu’on lui montre où se trouvait le feu et on le conduisit à la maison en flammes. Il resta là quelques instants, appuyé sur sa canne, à regarder intensément le brasier…
Un jour une idée inhabituelle pénétra soudain dans l’esprit de Moché et saisit son cœur: Moché était devenu possédé par le désir de faire l’expérience d’une révélation du prophète Élie…
Extraits des écrits et des discours de Rabbi Yossef Its'hak de Loubavitch
“Lorsque deux Juifs se réunissent et que l’un dit à l’autre ce qui lui fait mal au cœur, le résultat est que deux âmes divines affrontent une seule âme animale.”
Malgré les nombreuses qualités de la jeune fille, vivre avec elle devint rapidement insupportable en raison de son comportement bizarre et imprévisible.
La réponse fut rapide. Moins d’une heure plus tard, le secrétaire du Rabbi était devant elle avec de bonnes nouvelles. “Le Rabbi a dit que vous devez vous rendre à Varsovie.” Elle était ravie! Mais son sourire s’estompa lorsqu’elle réalisa que c’était là toute la réponse du Rabbi. “Mais où cela à Varsovie? Que dois-je y faire?”
La foule scandalisée était sur le point d’éjecter l’homme de la synagogue lorsque le Rabbi se retourna et dit : “Laissez-le. Pour nous, Yom Kippour commence à peine, mais pour lui, c’est déjà Sim’hat Torah. Il en est déjà là.”
Le Baal Chem Tov ne leur dit pas où aller, et ils ne le demandèrent pas. Ils laissèrent la Providence divine diriger leur chariot là où bon lui semblait, confiants que la destination et le but de leur voyage leur seraient révélés en temps voulu.
Le jeune prodige, Rabbi Mikhel, avait entendu cet échange entre le rabbin et le charretier. Il pouvait à peine en croire ses oreilles. Une livre de bougies pour expier la transgression du Chabbat?
Habillé en lambeaux, avec une paire de seaux d’eau posée sur ses épaules courbées, l’homme regarda avec surprise le groupe d’augustes personnages venant à sa rencontre.
“Espèce d’homme vil et méprisable!”, tonna le visiteur hongrois. “Qu’est-ce que vous en savez! Vous n’avez manifestement aucune compréhension de quoi que ce soit de saint ou de spirituel!”
Jadis exceptionnellement riche, Avigdor était maintenant frappé par la pauvreté. M. Tsaddok, qui était autrefois pauvre, avait acquis une grande richesse.
Lorsque surgissait une question très difficile, le “Saint Juif” se concentrait très profondément, restant souvent plongé dans ses pensées pendant une demi-heure ou plus, jusqu’à ce que la réponse lui parvienne…
Silencieusement, Rabbi Lévi Its’hak étudia les expressions de leurs visages. «Mes frères!, dit-il sur un ton respectueux. Ne nous sommes-nous pas mis d’accord que je ne devrais pas être dérangé pour des discussions sur les anciennes pratiques?»
Le guérisseur du village avait essayé tous ses remèdes, le médecin du bourg avait prescrit un régime d’aliments sains, mais la pauvre fille demeurait incapable de bouger.
Les deux frères, les célèbres Rabbi Elimelekh de Lizensk et Rabbi Zousha de Anipoli, voyageaient souvent ensemble, se faisant passer pour de simples mendiants…
Il semblait que cet homme pingre, malgré sa richesse considérable, répugnait à partager les bienfaits dont D.ieu l’avait gratifié, quelle que soit l’importance ou l’urgence de la cause. Les rabbins et les mendiants évitaient sa maison…
Ivan Stepanovich se trouvait sur le quai, impatient que le procès d’Eliézer Paltiel commence le lendemain. Cette fois, il était certain qu’il allait se débarrasser du riche Juif une bonne fois pour toutes. Par la suite, la culpabilité du Juif pourrait facilement être utilisée pour susciter un pogrom qui commencerait d’abord dans son village et se propagerait ensuite aux villages environnants.
Les disciples du Baal Chem Tov étaient intrigués. Pourquoi le vieux porteur d’eau était-il soudain bien plus heureux, avec sa même paire de bottes en lambeaux et ses mêmes vieux seaux d’eau qu’auparavant?
Extrait du journal de Rabbi Yossef Its’hak de Loubavitch
Pendant cinq mille six cent soixante et une années, neuf mois, treize jours, quinze heures et tant de minutes, dit Père, cet endroit particulier a attendu Peretz et Mendel. Il a attendu que Peretz et Mendel viennent s’y asseoir pour répéter des mots de la Torah et ainsi accomplir et révéler le dessein divin contenu dans la pensée céleste originelle de la création...
Le général Bonaparte était en butte aux contrariétés de toutes sortes. Les nouvelles qui lui parvenaient de France n’étaient pas faites pour le réjouir. Elles lui annonçaient les désordres et les rumeurs de complots qui se tramaient contre lui...