On raconte une histoire au sujet de Rabbi Dovber lorsqu’il n’était qu’un jeune garçon de quatre ou cinq ans. À cette époque, le père du garçon, Rabbi Chnéour Zalman, le fondateur du mouvement ‘Habad, était le Rabbi. Un jour, après la classe, le petit Dovber courut dans la salle où étaient assis de nombreux ‘hassidim de son père. Il s’assis à côté d’un vieux ‘hassid et écouta. Celui-ci demandait à deux de ses camarades, de riches hommes d’affaires, pourquoi ils étaient si tristes. Les deux hommes répondirent ensemble : « Les temps sont durs et les affaires sont au ralenti. »
Dovber se redressa et dit au premier ‘hassid : « Pourquoi avez-vous besoin de les interroger sur leur tristesse (atsvouth en hébreu) ? N’est-il pas dit dans les Psaumes : “Leurs idoles (atsabeihem, mot dont la racine hébraïque est similaire à celle de atsvouth) sont l’argent et l’or...”1 ? Leur tristesse vient de l’argent. »
Plus tard ce jour-là, lorsque les trois ‘hassidim eurent l’occasion de parler en privé avec le Rabbi, ils lui demandèrent comment Dovber, à cet âge si tendre, avait une compréhension aussi fine de la Torah et de la philosophie ‘hassidique.
Rabbi Chnéour Zalman expliqua : « J’ai dû faire de grands sacrifices dans ma vie pour la Torah et le ‘hassidisme. Ils sont donc automatiquement devenus mon héritage pour mes enfants. »
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