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Que préférons-nous: « Que tous ceux qui ont soif viennent à l’eau », ou bien « Ma parole n’est-elle pas comme le feu » ? À l’évidence, nous préférons consommer nos études qu’être consumés par elles...
Le sens comme fondement de l'approche psychologique de ‘Habad
par Moshe Miller
Dans la quête d’une vie mentale saine, La psychologie classique pose deux questions centrales: «Quel est le problème et quelle en est la cause?» Dans la psychanalyse freudienne, la réponse est à chercher dans le début de la vie du sujet, en particulier en liaison avec ses parents. D’autres écoles demandent plutôt: «Quelle est la solution?» ou «Comment puis-je réaliser mon potentiel?» Dans la philosophie ‘hassidique, la question centrale est: «Quel est mon but?»
En fait, il y a deux cœurs: le cœur extérieur, toujours en quête de ce qui lui plaît, et qui aboie devant tout ce qui lui semble paraît être une menace; et un cœur intérieur, dans lequel le feu de l’âme brûle dans une simplicité sereine…
Essayez de vous dire les mots suivants: Déprimé, triste, effrayé, coupable, seul, faible... Qu'arrive-t-il? Pourquoi la parole a-t-elle tellement d'influence sur notre vie?
S’il y a une chose que notre incursion dans le domaine des particules subatomiques nous a apprise, c’est ceci: même si nous croyons que les cristaux peuvent être expliqués par les molécules, les molécules par les atomes et les atomes par leurs particules et leurs champs, nous demeurons néanmoins avec un trou béant: la matière ne s’explique pas par elle-même
Si vous dépouillez la vie de tous ses faux départs, de tous ses mauvais tournants, de ses occasions manquées, des présomptions naïves, des premières tentatives maladroites et de l’expérience apprise à la dure, que reste-t-il? Rien qui vaille la peine de le raconter à ses amis, et encore moins de se fatiguer à vivre une vie pour ça…
«Chaque “porte” d’une mélodie ‘hassidique, a enseigné Rabbi Chalom DovBer de Loubavitch, doit être répétée deux fois. La première ne fait que tracer une forme; la seconde grave profondément dans l’âme.»
Il est aisé de sentir orphelins de cet univers froid – des éléments, des forces et de l’espace vide qui haussent les épaules avec indifférence devant le drame de la condition humaine...
La démocratie occidentale a fait éclore de nombreux mythes relevant du merveilleux. Le plus extraordinaire au sujet de ces mythes est qu’ils peuvent se réaliser. Pourtant, l’un de ces mythes est très dangereux, et ce, particulièrement pour nous, Juifs.
Non, je ne parle pas des mots chantés. Je parle des mots que la musique prononce d’elle-même. Les nuances et les motifs d’une mélodie qui prennent les limites bien définies dans lesquelles nous nous sommes nous-mêmes confinés avec nos sentiments et nos idées, et les transportent vers le haut.
L’intellect est certainement bon à résoudre des énigmes, mais il est d’une totale incompétence quand il s’agit de la vraie vie. Ne serait-il pas préférable de se laisser porter par le cœur, cet exubérant amoureux de la liberté? Toutefois c'est bien l'intellect qui est un vecteur pour notre âme.
Pensez-y : les nuages sont le feedback de la Terre (sous forme de vapeur) à l’atmosphère, et notre comportement est notre feedback à D.ieu, notre réponse à Son don de la vie.
Imaginez, un couple se marie, et le mari dit à sa jeune épouse : « Peux-tu me faire quelque chose à manger, s’il te plaît ? Je reviens de suite. » Elle commence à préparer. Le type revient 3300 ans plus tard, rentre dans la maison, se dirige vers la table, directement vers sa chaise préférée, s’assied et goûte la soupe qui est sur la table. La soupe est froide.
Univers parallèles, phénomènes surnaturels, et un monde dans lequel le bien l’emporte toujours. Est-ce un conte des frères Grimm, ou un texte ‘hassidique ?
Ou comment la Torah a libéré l’humanité de l’entrave du destin
par Tzvi Freeman
Jadis, le temps était rond. Et puis un jour, nous l’avons redressé et étiré, nous lui avons collé une pointe de flèche à son extrémité et nous nous sommes mis à surfer dessus. Laissez-moi vous raconter ce qui s’est passé...
Au moment où D.ieu créa Adam et qu’il ouvrit les yeux pour la première fois, quel était son profil psychologique ? Il n’avait pas de complexe d’Œdipe parce qu’il n’avait pas de mère. Il n’avait pas de traumatisme de naissance, parce qu’il n’était pas né. Il n’avait pas de rivalité avec un frère... à quoi ressemblait cet homme ?
Il est intéressant de remarquer que dans le Nom divin se trouve une lettre doublée (la lettre Hei) et qu’il y a une similarité graphique entre le Youd et le Vav, qui existe d’ailleurs aussi bien en caractères hébraïques que latins (Y/V).
De fait, cet instant est le premier instant du reste de votre vie. Et, alors que vous lisez ces mots, D.ieu, dans un but précis, est en train d’amener votre corps, vos souvenirs, vos dispositions et votre situation à l’existence
Si D.ieu transcende toute limite et toute définition, et que la religion est un ensemble de lois et de rites et une liste de choses qu’une personne doit faire ou ne pas faire, pourquoi la manière d’établir une relation avec D.ieu devrait-elle d’imposer de nouvelles restrictions et définitions à notre vie déjà finie et limitée?
Avoir des enfants est un acte de foi. La foi que le monde va vers une bonne destination. La foi que du vivant de nos enfants, le monde sera meilleur qu’il ne l’est maintenant. Comment pouvons-nous le savoir, alors qu’il y a tellement de preuves du contraire ? Nous le savons, c’est tout.
Nous sommes dans ce monde. Il nous semble réel, mais il ne l’est pas vraiment : c’est une ingénieuse simulation conçue pour nous faire croire que le monde est réel, nous faire agir comme s’il était réel et lui permettre de se nourrir de notre réalité (n’ai-je pas vu ça dans un film quelque part ?)
Pensez à votre vœu le plus cher. Je ne parle pas d’un banana split ou d’une nouvelle paire de chaussures. Je parle de la chose qui vous tient le plus à cœur.Que ressentiriez-vous si quelqu’un faisait de ce désir une réalité ? C’est ce que ressent D.ieu quand nous vivons correctement.
Dans le modèle classique, une société a un "centre" et une "périphérie". Dans le modèle déconstructiviste, la périphérie devinet le centre et le centre devient la périphérie. Quel modèle décrit le mieux le Judaïsme?
Avez-vous déjà rêvé ? De ce que serait un véritable amour ? De la manière dont votre future famille fonctionnera et s’épanouira ? De votre réussite professionnelle ?
La modernité est précaire. Notre âme croit que la vie a un but et un sens, tandis que nos cerveaux voient nos corps comme rien de plus qu’un amas ambulant de réactions biochimiques.
Où était le foisonnement de beauté, de couleur et de saveur avant que la semence ne devienne le fruit ? De toute évidence, cette petite graine simple et lisse recèle un potentiel énorme à l’intérieur, bien au-delà de l’explication moléculaire. La semence renferme la forme spirituelle de ce qui en sortira.
Que l'âme descende en ce bas monde pour y animer un corps semble relever de l'absurde : elle doit quitter son état de grâce pour s'investir dans la matière dont la grossièreté voile toute notion de divinité...
Le libre arbitre est une notion fondamentale de notre tradition. Sans lui, la bonne action et sa récompense, la faute et sa punition sont dépourvues de sens. Mais de quoi s'agit-il exactement ?
Bien sûr, il y a tous ces événements qui s’enchaînent l’un après l’autre, le climat, la géographie, l’ADN... Mais c’est nous qui les relions ensemble en leur attribuant une signification et une direction. Il n’y a pas d’histoire dans la vie jusqu’à ce que nous-même la racontions
Notre « esprit » subconscient trouve son expression dans la façon dont nous pensons, et les « émotions » subconscientes trouvent leur expression dans la manière dont nous parlons.
On demanda un jour au Baal Chem Tov « Comment se fait-il que les ‘Hassidim se mettent à chanter et à danser à la moindre provocation ? Est-ce là un comportement de gens sains d’esprit ? »
Pour les angoissés de l’enfer, le mot "péché" a des relents de soufre, de honte et de chair roussie. À l’oreille des hédonistes, ça a une connotation assurément plus fun. Mais pour les sages du Talmud, le péché est avant tout un acte de stupidité...
Je l’imagine scintiller et palpiter comme un phare, comme un battement de cœur. Comme le rythme de l’alternance perpétuelle dedans/dehors, allumé/éteint, ici/là-bas, maintenant/alors, clair/obscur de la vie.
Avez-vous déjà considéré l'idée d'inviter Moïse, le roi David et les sages et les prophètes de la Grande Assemblée à venir vivre chez vous? Et aussi Rabbi Akiva, Maïmonide et le Baal Chem Tov tant que vous y êtes ?...
C'était une époque de rustres et d'ascètes, une ère de conflit entre le corps et l'âme. Puis vint un maître qui enseigna: "Ne frappez pas votre bête. Ne la surchargez pas et ne l'abandonnez pas. Aidez-la."
Est-ce une bonne chose que nous soyons devenus si petits?
par Yanki Tauber
L’homme a rétréci au fil des siècle. Soudain, il y avait tous ces autres gens, et toutes ces autres espèces, qui diminuaient d’autant son importance. En même temps, notre planète ne fut plus qu’un point infinitésimal dans un univers d’une immensité écrasante. Sommes-nous devenus plus humbles?
Si l’on considère qu’il y a 6.000.000.000 d'êtres humains dans le monde et que chacun d’entre eux dort en moyenne 7,2 heures par nuit... je vous laisse calculer. Le temps passé à dormir semble être la ressource humaine la plus gaspillée. Pourquoi dormons-nous ?
Nonobstant la beauté et la complexité de la plante, celles-ci ne paraissent pas approcher celles de l’être humain. Or, malgré cette apparente infériorité, ce sont les végétaux qui nous sustentent. D'un point de vue mystique, cela démontre ques les plantes sont plus élevées que nous dans la Création...
On peut allumer des milliers de bougies à partir d’une même flamme sans perdre la moindre parcelle de sa lumière; mais placez des milliers de bougies dans une pièce, il n'y aura toujours qu'une lumière unique...
D.ieu descendit des Cieux au mont Sinaï entouré d’une majestueuse suite de vingt-deux mille anges, conduits à l’est par Michael, à l’ouest par Gabriel, au nord par Raphaël et au sud par Ouriel...
Les anges coulent des journées et des années béates, dans la perception du divin. Ce sont de vrais "accros" à l'énergie divine. Il faut l’admettre : la plus prospère des âmes ici-bas ne peut espérer danser aussi gracieusement que le plus gauche des Malakhim...
Tous les paradoxes ne sont pas irrationnels. Il serait irrationnel de penser qu’un éléphant puisse passer par le chas d’une aiguille. Mais qu'en est-il de Celui qui a créé l’éléphant, l’aiguille, l’espace, le temps et la logique elle-même ?
Il a été demandé au Baal Chem Tove : "Le Talmud nous dit que, pour chaque chose que D-ieu a interdit, Il nous a donné quelque chose de permis qui lui ressemble. Qu’a-t-Il donc permis qui corresponde à l’hérésie ?" Le Baal Chem Tov répondie : "La bienfaisance."
D.ieu crée à partir du néant parce que le néant, ayin, représente une possibilité absolue et infinie. Et en tant qu’êtres humains créés à l’image de D.ieu, il nous est aussi donné de créer à partir du néant.
comme pour toute dualité, il nous faut trouver quel côté de la médaille est prédominant et lequel est secondaire : le progrès est-il au service de la tradition ? Ou alors est-ce la tradition qui est au service du progrès ?
Parce que c’est un bon moyen de réussir, parce que c’est une bonne chose en soi, parce que le moment s’y prête, et pour une quatrième raison qui n'est pas vraiment une raison
Les Chérubins du Temple contreviennent-ils aux Dix Commandements?
par Tzvi Freeman
Lorsque nous étions en conflit avec D.ieu, et Lui avec nous, ces statuettes détournaient leurs visages l’une de l’autre. Mais lorsque nous étions en harmonie avec Lui, les prêtres du temple ouvraient les rideaux et nous montraient ces deux figurines enlacées...
Si l’essence de mon être est une « étincelle de D.ieu », alors où est le moi en moi ? La représentation que j’ai de moi-même comme un « individu » est-elle un leurre ?
Être un Juif, c’est être constamment en mouvement entre ce que vous êtes et ce que vous pouvez être, entre ce que vous avez fait de vous-même et un niveau toujours plus profondément vrai de ce que vous êtes...
La raison en est la montagne elle-même. Elle est aussi simplement qu’obstinément en travers de la route. Le vent la frappe avec force et il doit frayer son chemin autour ou au dessus d’elle. Dans ce mouvement, il emporte des petits fragments du massif...
Ça arrive, de mauvaises choses. Ça arrive aux gens bien. Mais contrairement à la perception commune, de mauvaises choses arrivent aussi aux gens mauvais. La différence n’est pas tant dans ce qui arrive, mais dans ce qu’il advient ensuite de la personne.
Est-ce une bonne chose que nous soyons devenus si petits?
par Yanki Tauber
L’homme a rétréci au fil des siècle. Soudain, il y avait tous ces autres gens, et toutes ces autres espèces, qui diminuaient d’autant son importance. En même temps, notre planète ne fut plus qu’un point infinitésimal dans un univers d’une immensité écrasante. Sommes-nous devenus plus humbles?
Rabbi Mena’hem Mendel, le troisième Rabbi de Loubavitch, fut sollicité par un disciple en proie à des pensées agnostiques. – Pourquoi cela te dérange-t-il ? lui demanda le Rabbi. – Parce que je suis un Juif ! s’écria l’homme. – Dans ce cas, tu vas très bien, répondit le Rabbi.
C’est la période de l’année où les Juifs se bénissent mutuellement en se souhaitant vie, santé, prospérité et bonheur. Comment fonctionne la bénédiction?
« N’est-il pas suffisant pour les justes ce qui leur est préparé dans le Monde Futur, enseigne le Midrache, pour qu’ils réclament aussi une vie tranquille dans ce monde ? » Mais pourquoi pas ? D.ieu n’aurait-il qu’un stock limité de tranquillité à répartir ?
Adapté des enseignements du Rabbi de Loubavitch par Yanki Tauber
L’expression «labeur écrasant» apparaît fréquemment dans le récit que rend la Torah de l'exil et de l'asservissement en Egypte, dans le texte de la Haggada et dans la symbolique des rites du Séder. Qu’est-ce qu’un «labeur écrasant»?
La vie est essentiellement une affaire de déchets. Prenez la nourriture par exemple: nous passons des heures à gagner de quoi l’acheter, à faire les courses, à cuisiner, à manger, et puis la plus grande partie passe à travers notre corps pour finir dans les égouts…
Certes, le mont Sinaï n’est pas l’Everest. Mais si déjà D.ieu allait descendre des cieux, n’aurait-Il pas pu descendre quelques milliers de mètres supplémentaires au lieu d’obliger un sage octogénaire à grimper à flanc de montagne ?
Pour un Grec ou un hindou ancien, l’immobilité passive est masculine l’activité et le mouvement sont féminins. Pour un taoïste, l’action est masculine et la passivité est féminine. En d’autre termes, si c’est une vertu, c’est masculin. Le Juif retourne la pyramide sur sa tête.
Je parle souvent de la Torah comme d’un document unificateur offrant une perspective globale et harmonieuse de la réalité. Il semble pourtant que la Torah contienne beaucoup d’enseignements qui contredisent cela. La Torah érige-t-elle effectivement la séparation en valeur?
«J’aime ma femme, a dit Berel. C’est pourquoi je fais tout ce qu’elle me demande de faire. Elle me dit: “Berel, s’il te plaît, sort les poubelles”, et illico, je sors les poubelles.» – Nous avons tous convenu que Berel aime sa femme.
C’est comme si vous demandiez au Créateur, un milliard de fois par seconde: “En considérant ce que le monde est devenu, serais-Tu prêt à tout recommencer?”