Quand D.ieu créa le monde, Il utilisa quatre éléments de base : le feu, l’air, l’eau et la terre.1 Certains ont postulé que ces blocs de construction correspondent aux quatre états de la matière : solide, liquide, gazeux et énergie pure. D’autres émettent l’hypothèse qu’ils font référence à quatre types de particules élémentaires : positif, négatif, matière et antimatière.2
Dans le premier chapitre du Tanya, l’Admour Hazakène décrit la personnalité humaine comme étant composée de ces quatre éléments. Bien sûr, les êtres humains, dans toute leur éblouissante diversité, ne peuvent pas être répartis en quatre catégories seulement. Nous sommes chacun un composite de ces quatre éléments, et la proportion exacte que nous possédons de chacun d’eux déterminera notre disposition naturelle ; cependant, nous pouvons généralement reconnaître en nous un élément qui prédomine.
Si la plupart de nos difficultés sont communes à la condition humaine, nous avons tous une propension naturelle à certaines manies. Nous pouvons être mis en difficulté par des choses qui sont faciles pour d’autres personnes et vice versa. Lorsque nous apprenons à comprendre notre nature, nous pouvons développer nos forces et atténuer nos faiblesses. Ces qualités peuvent être bonnes lorsqu’elles sont canalisées dans la bonne direction, mais dommageables lorsqu’elles ne sont pas contrôlées.
1. La personnalité de type « feu »
La nature du feu est de s’élever vers le haut. La personnalité « esh » est énergique, passionnée et dynamique. Nos leaders et nos visionnaires audacieux sont de type « feu ». Mais le côté négatif du feu est un pouvoir sans retenue : colère, arrogance, agressivité, cruauté.
2. La personnalité de type « air »
La personnalité « roua’h » est très fun ! Ce sont des animateurs naturels qui répandent la joie partout où ils vont grâce à leur énergie loufoque et aventureuse. D’un autre côté, les types aériens peuvent manquer de substance et prendre les choses sérieuses à la légère. Les personnes chez qui l’élément air prédomine peuvent avoir des difficultés à se concentrer et à s’appliquer. Elles aiment se moquer, mais leurs plaisanteries peuvent finir par blesser les autres.
3. La personnalité de type « eau »
La nature de l’eau est de couler vers le bas. Les types « mayim » ont tendance à être calmes et placides, et ne cherchent pas à dominer. Ce sont des pacificateurs naturels : accueillants, apaisants et réconfortants. Les personnalités mayim ont l’œil pour la beauté, et leur goût est impeccable. Quel est leur inconvénient ? Elles peuvent être un peu trop attachées à leur zone de confort. Elles peuvent « suivre le courant » et prendre le chemin de la facilité. Tenir tête à la foule ou aller à contre-courant n’est pas facile pour une personne de type mayim. Le trait de caractère de l’eau est associé à la recherche du plaisir.
4. La personnalité de type « terre »
Les personnes de type « ‘afar » excellent dans les tâches qui exigent de la concentration. Leurs goûts sont simples, et elles s’intéressent peu à l’esthétique. Nos érudits, chercheurs et rats de bibliothèque sont des personnalités de type « terre ». Ils brillent en classe, mais ont tendance à ne pas aimer les sports et les événements sociaux. L’inconvénient est que les types « terre » peuvent passer pour des gens trop sérieux. Être trop « terreux » peut conduire à l’ennui, à la dépression et à l’apathie. Les personnalités ‘afar peuvent avoir un sentiment d’inadéquation et une faible estime de soi. La terre ne s’élève pas comme le feu et ne s’envole pas comme l’air. Mais avec la terre, on peut grimper ; avec la terre, on peut construire. Tout ce que la personne de type ‘afar réussit à accomplir est le fruit d’un effort laborieux et douloureux.
Quel est mon type ?
La meilleure façon de déterminer votre type particulier est de vous souvenir d’un moment où vous vous êtes senti « dans votre élément ». Quand vous sentez-vous le plus authentiquement vous-même ? Lorsque vous vous détendez près d’un ruisseau qui coule doucement ? Vous êtes peut-être mayim. En faisant du parachutisme ou du saut à l’élastique ? Certainement roua’h. En faisant un discours enflammé ? On dirait esh. Quand vous avez le nez plongé dans un livre ? C’est ‘afar. Bien sûr, chacun d’entre nous est un mélange de ces quatre types, et vous pouvez reconnaître des aspects de vous-même dans chacun d’entre eux ; néanmoins, il y a généralement un élément principal auquel vous pouvez vous rattacher.
Lorsque vous prenez des décisions sur le chemin à suivre dans la vie, il est important de connaître votre élément. Adoptez les forces de votre élément et ne vous sentez pas mal à l’aise si vous ne pouvez pas maîtriser les forces des autres types. Par exemple, les types ‘afar sont généralement timides et introvertis, et ne se sentent pas à l’aise dans des rôles publics. Ce n’est pas un défaut, juste une différence de personnalité.
Connaître notre élément primaire ne signifie pas que nous sommes limités à agir, penser ou ressentir en fonction de cette description. Cela signifie que nous comprenons mieux pourquoi certaines tâches sont plus difficiles ou pourquoi certains rôles nous conviennent moins que d’autres. Mais lorsque le besoin s’en fait sentir, nous avons toujours la possibilité de nous étendre au-delà des limites de notre personnalité naturelle. Par exemple, les types mayim sont des hôtes naturels et des organisateurs de fêtes. Ils savent comment rendre l’esthétique parfaite et veiller au confort de chacun. Mais nous pouvons tous apprendre à nous ouvrir aux autres et à anticiper leurs besoins.
Connaître son élément, c’est aussi mieux comprendre les autres. La personne avec laquelle vous ne vous entendez pas n’est pas nécessairement hostile à votre égard ; elle est peut-être simplement si différente sur le plan des éléments que vous avez du mal à établir des relations. Comprendre son élément peut vous aider à trouver un terrain (ou un air, une eau ou un feu) d’entente avec les autres. En parvenant à une meilleure acceptation de soi et des autres, nous pouvons tous briller dans le rôle que D.ieu nous a attribué et travailler ensemble pour nous préparer, nous et le monde, à la Rédemption ultime.
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