Il est une coutume de porter des habits blancs, ou plus spécifiquement dans les communautés ashkénazes, un vêtement blanc ressemblant à une robe appelé kittel, à Yom Kippour.
Selon la Kabbale, Kol Nidrei est plus qu’une procédure technique d’annulation des vœux. En annulant nos vœux, nous demandons à D.ieu de rendre la pareille..
Dans ma perspective de thérapeute familial, le plus grand trésor que recèle notre héritage de Torah est l’instruction de nous affranchir de toute colère et de tout ressentiment...
Adapté des enseignements du Rabbi de Loubavitch par Yanki Tauber
Dans la vie quotidienne, la téchouva est « le repentir » : une réponse aux mauvaises actions, un médicament pour les maladies de l’âme. Mais la téchouva est également la qualité dominante de Yom Kippour, le jour le plus saint de l’année. À l’évidence, il y a plus dans la téchouva que la seule rectification du mal ...
Ce n’est évidemment pas en vain, ni pour un artificiel effet de style, que les Sages ont qualifié ce jour de « unique de l’année ». Le lien avec D.ieu, l’attachement de notre âme existent constamment mais, à ce moment, personne ne peut les ignorer. Chacun en ressent à la fois l’appel et la puissance...
Pour les angoissés de l’enfer, le mot "péché" a des relents de soufre, de honte et de chair roussie. À l’oreille des hédonistes, ça a une connotation assurément plus fun. Mais pour les sages du Talmud, le péché est avant tout un acte de stupidité...
Nos sages ont enseigné que “l’essence même du jour” de Kippour effectue l’expiation des fautes.Mais comment le simple fait d’atteindre une date dans le calendrier peut-il expier des actes commis par des hommes?
Il ne s’agit pas seulement de pardonner à la personne qui nous a fait du mal, mais également de nous pardonner à nous-mêmes, de pardonner à D.ieu, de pardonner aussi à la vie elle-même avec tous ses étranges – et souvent cruels – aléas... Mais comment ?
Tout ce que nous faisons prend du temps, mais plus la qualité de notre activité est grande, plus petite est la quantité de temps qu’elle consomme. Yom Kippour, qui nous met en contact avec notre dimension la plus profonde et la plus essentielle, n’occupe que 0,3 pour cent de l’année.
Le péché est-il un acte mauvais, néfaste? Est-il la face même de la mort? Est-il une ineptie absolue, à mépriser par une âme intrinsèquement sage et pure? Est-ce une opportunité pour conquérir et grandir? En définitive, c’est les quatre à la fois.
"Les affaires sont les affaires"? En êtes-vous sûrs?
par Naftali Silberberg
La lecture de la Torah de Yom Kippour commence par les mots : « L’Éternel parla à Moïse après la mort des deux fils d’Aharon, quand ils s’approchèrent devant D.ieu, et ils moururent ». Quelle relation peut bien avoir ce verset initial avec notre service personnel de Kippour ?
Tout se passe comme si, au moment où le Cohen Gadol pénètre dans le Saint des Saints, nous voyions s’ouvrir devant nous les portes de notre Moi intérieur, en une bouleversante invitation à entrer...
Chaque Juif est un Temple potentiel pour D.ieu et chaque individu est le Grand Prêtre qui officie dans son Temple personnel. Le but de la prière de Yom Kippour est d’accéder au Saint des Saints de ce Temple.
« L’essence du jour pardonne ». A Yom Kippour, notre lien le plus profond et le plus essentiel avec D.ieu est révélé et, dans ce processus, chaque élément de notre potentiel spirituel se trouve revitalisé.
Yom Kippour est un jour où chaque Juif 'se rapproche de D.ieu'. Néanmoins, cette expérience ne doit pas se suffire à elle-même. Il faut aussi se concentrer sur ce qui arrive après...
Nous sommes liés avec la Torah dans une relation de réciprocité. La Torah étant le plan de l’univers, l’univers reflète toutes les composantes de la Torah. Et ce qui est valable pour le macrocosme l’est également avec le microcosme, l’être humain...
Vous êtes Jonas. Ou plutôt, le véritable vous est Jonas, car « Jonas » – dans le langage kabbalistique – est l’un des noms qui désignent l’âme. Ainsi, l’histoire de Jonas est l’histoire du voyage de l’âme ici bas.
Le Chéma Israël de notre temps est unique, même parmi les milliards de Chéma Israël qui furent chantés et criés tout au long de notre insondable histoire…
Nous venons d’être confirmés “sans péché” quelques instants auparavant. Pourquoi récitons-nous la bénédiction de Sela’h lanou dans laquelle nous demandons à D.ieu de “nous pardonner car nous avons péché”?
Le rituel du Temple le plus sacré – et le plus mystérieux – était l’offrande de la Ketoreth, un encens dont les ingrédients exacts et le mode de préparation furent prescrits par D.ieu à Moïse au Sinaï. L’offrande de la Ketoreth dans le “Saint des Saints” par le grand prêtre était l’apogée du service de Yom Kippour. Maïmonide décrit sa fonction, Rabbénou Bé’hayé s’oppose avec véhémence, et les maîtres ‘hassidiques expliquent.
Puisqu’il existe des personnes qui, tragiquement, ont perdu une jambe, cela voudrait dire que la personne “moyenne” a quelque chose comme 1,97 jambe. Mais ce n’est pas tout à fait “normal”. Une personne normale a quand même deux jambes…