Une proclamation résonna dans les mondes supérieurs: “Parce que Rabbi Israël Baal Chem Tov a forcé la main du ciel pour renverser les lois de la nature, il a perdu sa part dans le Monde à Venir.”
Le Baal Chem Tov se tourna vers son hôte et lui dit: “J’ai la coutume de danser pendant le dîner de Chabbat. J’aimerais savoir si vous êtes d’accord pour danser maintenant.”
Lorsque Berel entendit dire qu’il y aurait une célébration en l’honneur d’une nouvelle Torah, il supposa naïvement qu’il serait le bienvenu à ce joyeux événement.
Malgré les nombreuses qualités de la jeune fille, vivre avec elle devint rapidement insupportable en raison de son comportement bizarre et imprévisible.
Jetant un coup d’œil à la maison d’hôtes, il vit une lumière mystérieuse qui rayonnait à travers l’une des fenêtres, une lueur éthérée telle qu’il n’en avait jamais vue.
Habillé en lambeaux, avec une paire de seaux d’eau posée sur ses épaules courbées, l’homme regarda avec surprise le groupe d’augustes personnages venant à sa rencontre.
Le Baal Chem Tov expliqua à ses disciples qu’il avait compris qu’une grave accusation planait sur une certaine communauté juive. Il avait eu beau protester, on lui avait répondu du Ciel que c’était de sa faute, à lui, le Baal Chem Tov !
À peine eut-il fini de parler qu’il fit un signe à son cocher et la calèche partit en trombe avant même que le rabbin ait pu poser la moindre question...
Le guérisseur du village avait essayé tous ses remèdes, le médecin du bourg avait prescrit un régime d’aliments sains, mais la pauvre fille demeurait incapable de bouger.
Jadis exceptionnellement riche, Avigdor était maintenant frappé par la pauvreté. M. Tsaddok, qui était autrefois pauvre, avait acquis une grande richesse.
Le Baal Chem Tov se détacha du cortège nuptial, s’approcha de l’étranger et lui murmura quelque chose à l’oreille. Sur ce, cet homme prit la direction de l'auberge du bourg. Les disciples du Baal Chem tov étaient stupéfaits. Qui était cet homme? Que lui avait dit le Baal Chem tov?
Jacob aimait plus que tout la Torah. Mais hélas, ses facultés ne lui permettaient pas de comprendre et de retenir le moindre enseignement. Mais sa femme était là...
En entendant la réponse du Baal Chem Tov, Reb David fut bien déçu. Il s'était attendu à ce que le Rabbi lui indiqe comment vraiment trouver l'argent dont il avait tant besoin...
Le Baal Chem Tov se mit à répéter inlassablement le verset de la prière « Il ne Se complaît point dans la force du cheval ». Le jeune ‘hassid Élie Sokolover en fut surpris, et cessa de prier avec son maître...
Moché l'aubergiste ne pouvait plus payer le loyer de l'auberge. Après l'avoir fait rosser, le comte polonais lui signifia qu'il allait payer ou bien... C'est alors que l'épouse de Moché eut une idée...
Moché-Chlomo et sa femme menaient une vie simple, et en étaient satisfaits. Leur bonheur eût toutefois été parfait s'ils avaient eu des enfants. Mais c'était là une bénédiction que D.ieu ne leur accordait point. Il y avait quinze ans qu'ils étaient mariés, et ils étaient toujours seuls...
Les années passèrent, la fille de Yaakov atteignit l’âge du mariage. Il fallait lui trouver un bon mari. Yaakov décida de demander conseil au Baal Chem Tov qui répondit : « Envoyez-moi vos fils et je les ferai rentrer chez vous avec le mari qui convient à votre fille... »
En yiddish, « Une pincée de tabac » une pincée de tabac est une expression signifiant « trois fois rien ». C'est le sujet de notre récit, avec des conséquences dramatiques...
Le Baal Chem Tov se tint quelques instants en silence parmi les paysans ivres, tenant par la main le petit garçon, puis, brusquement, il s’écria: «Un peu de silence, ici!»
Les disciples du Baal Chem Tov étaient intrigués. Pourquoi le vieux porteur d’eau était-il soudain bien plus heureux, avec sa même paire de bottes en lambeaux et ses mêmes vieux seaux d’eau qu’auparavant?
"Peut-être que je peux vous être utile", dit Rabbi Israël. Sur de petits bouts de papier, il écrivit en yiddish simple "Prières du matin", "Rajout pour les lundis et jeudis", "Pour Chabbat", et les inséra aux endroits adéquats dans le livre de prières de l’aubergiste
“Je vais vous montrer ce qu’est un véritable hôte juif, dit un jour le Baal Chem Tov à ses disciples les plus âgés. Préparez-vous à m’accompagner pour un voyage...”
Le jeune prodige, Rabbi Mikhel, avait entendu cet échange entre le rabbin et le charretier. Il pouvait à peine en croire ses oreilles. Une livre de bougies pour expier la transgression du Chabbat?
Le Baal Chem Tov ne leur dit pas où aller, et ils ne le demandèrent pas. Ils laissèrent la Providence divine diriger leur chariot là où bon lui semblait, confiants que la destination et le but de leur voyage leur seraient révélés en temps voulu.
Rabbi Chnéour Zalman demanda qu’on lui montre où se trouvait le feu et on le conduisit à la maison en flammes. Il resta là quelques instants, appuyé sur sa canne, à regarder intensément le brasier…