Le danger existe de traduire une idée juive par celle qui nous est familière dans une autre culture alors qu'en réalité elles sont dissemblables, voire opposées. C'est le cas pour les concepts de Techouva, Tefilah et Tsedaka...
C’est un cadeau du Ciel proprement emballé avec du ruban, des ficelles et tout plein de nœuds. Chaque étape du déballage entraîne une nouvelle découverte, et chaque nouvelle découverte dévoile une sagesse toujours plus profonde...
Pourquoi tout est-il déterminé sur une base annuelle? Un D.ieu éternel et infini ne peut-il pas planifier un peu plus à l’avance? D’après la Kabbalah, une fois par an, D.ieu se désintéresse de Son passe-temps de création…
Telle est l'essence de la prière: s'élever au-delà des limites de ce monde dans une élan vers D.ieu tout en étant tourné vers lui pour y accomplir Sa volonté
L'homme se distingue de toutes les créatures par son intelligence. Et pourtant, c'est en sonnant dans une simple corne de bête qu'il commence son année...
Un roi avait une fille unique, belle et gracieuse, qui refusait tous les partis qu’on lui proposait. Perdant patience, le roi jura qu’il la donnerait pour épouse au premier jeune homme qui se présenterait au palais... Et le sens profond de cette allégorie en liaison avec Eloul, Roch Hachana et Yom Kippour...
«Tout est dans la tête» est une assez bonne description de la réalité de chaque homme. Tout ce que vous percevez, savez et ressentez est lié à l'univers qui se tient entre vos oreilles... Ce qui est vrai de l’être humain l’est également s’agissant d’une autre des créations de D.ieu: le temps...
Qu’est-ce qui amène un Juif à ressentir la nécessité de la royauté de D.ieu, de sorte qu’il demande à D.ieu d’accepter le couronnement et de l’accepter comme un serviteur?
Le thème fondamental de Roch Hachana est le couronnement de D.ieu comme notre Roi. Chaque homme, chaque femme demande personnellement à D.ieu d’accepter le couronnement, créant ainsi le lien exprimé par «Nous sommes Ton peuple et Tu es notre Roi».
L’Univers est-il vivant? Nos Sages le considèrent comme palpitant d’énergie spirituelle. Et qui lui donne cette vitalité? Eh bien, le Juif joue en cela un rôle important...
Produire des sons sans paroles évoque une image d’hommes des cavernes du temps où le langage était naissant et où la capacité verbale de l’homme était trop limitée pour transmettre des idées complexes. Nous savons maintenant articuler nos pensées dans le langage. Pourquoi donc ne pas le faire?
L’année dernière, je suis venu à vos offices et je les ai trouvés heureux, légers, musicaux et joyeux. J’ai apprécié l’expérience, mais je me demande s’il est convenable d’être si enthousiaste en ces jours où nous cherchons à obtenir le pardon pour nos péchés…
Il y a des choses qui sont importantes pour nous, voire très importantes, alors nous en parlons. Et puis, il y a des choses qui nous bouleversent au plus profond de notre âme…
Est-il concevable que les Sages aient pu priver tout Israël des bienfaits découlant de l’une des plus grandes mitsvot que nous ayons uniquement parce que quelques âmes ignorantes risqueraient de se tromper?
Je comprends que la Torah nous dit qu’il y a une mitsva de sonner d’une corne à Roch Hachana, mais pourquoi est-ce spécifiquement une corne de bélier? S’agit-il d’une mitsva ou d’une simple tradition?
Le second son, la teroua, est la mélodie triste de l’exil, chantée par nous, les Juifs de la diaspora. C’est le porte-voix de ceux qui ont trop souffert et qui n’ont plus d’énergie – ou pire, plus de volonté – pour continuer à sonner…