Que pouvons-nous apprendre de Pourim ? Quelle signification pouvons-nous donner à ce jour si saint et si précieux ? Comment pouvons-nous encore davantage répandre sa joie autour de nous ? Comment ressentir que D.ieu est avec nous, ici-même ? Regardons ensemble quelques photos souvenirs…
C’était la veille de Pourim et le téléphone n’arrêtait pas de sonner : « Vous
devriez annuler la fête ! » revenait sans cesse. Mais nous persistions : « Il
n'en est pas question ! », tout en regardant avec angoisse par la fenêtre la
pluie qui se déversait en trombes.
Koby Mandell a été horriblement assassiné en Israël par des terroristes palestiniens avec un de ses amis, le 8 mai 2001. Il avait 13 ans. Sherri Mandell, sa maman, partage avec nous ses sentiments, autour de Pourim.
Il haïssait les Juifs et, par tous les moyens possibles, leur rendait la vie amère : il leur imposait des taxes exorbitantes, confisquait leurs marchandises. On l’avait surnommé « le méchant Haman »...
Nous sommes en 1920 et le régime Bolchévique vient de prendre le contrôle de la ville de Rostov. Et tous nous avons une prémonition très intense de la menace qui se dresse à l'horizon...
Le Pourim de 1927 à Leningrad, chez le Rabbi Yossef Its’hak, fut vraiment unique, totalement différent de ceux des années précédentes. Rabbi Yossef Its’hak parlait ouvertement, durement et avec intensité. Il pleurait, son visage rougi par l'émotion, et il parlait avec une colère jusque là inconnue...
Il y a de cela bien longtemps vivait à Beyrouth un grand Pacha. Pendant de longues années, ce maître autoritaire n’avait cessé d'opprimer ses sujets juifs. Il était constamment à la recherche de nouveaux moyens, de nouveaux prétextes pour leur extorquer de l’argent…
L’assemblée se calma soudain lorsque le célèbre Rabbi de Koznitz pénétra dans la synagogue. Tout le monde voulait entendre le Maguid prononcer les bénédictions et lire la Méguila...
«Prince, cette nuit, les Juifs célébreront la “Fête du Sucre” qu’ils appellent Pourim. Ils préparent à cet effet de délicieux gâteaux qu’ils mangent au milieu de grandes réjouissances. Si nous allions au quartier juif visiter leur synagogue où ils seront tous rassemblés pour cette cérémonie?»
On était au temps de Solimane Pacha qui gouvernait Bassorah avec justice et droiture et traitait les Juifs avec bonté. Puis un jour du mois de Nissan, en l'an 5534 (1774), arriva Karim Khan, vizir du Shah de Perse, à la tête d'une puissante armée...
Cette année-là, il n’y avait pas de parchemin pour lire la Méguila. Il y avait du bruit intense par moments, mais pas celui des crécelles des enfants. Pas de musique pour danser, et personne n’avait le cœur à danser...
Le Baal Chem Tov se tint quelques instants en silence parmi les paysans ivres, tenant par la main le petit garçon, puis, brusquement, il s’écria: «Un peu de silence, ici!»
Parmi les Pourims spéciaux qui ont été célébrés par des communautés juives différentes en souvenir d’une délivrance miraculeuse, il y en a un que célèbre la communauté israélite de Fossano, petite ville d’Italie septentrionale.
Le maire se considérait ni plus ni moins comme le représentant personnel du Tzar. Il aimait sa puissance et même le surnom dont l’avaient affublé les Juifs. Mais ce qui lui donnait le plus de satisfaction c’étaient les occasions que lui donnait l’exercice de ses fonctions de soutirer, par des menaces et au besoin par la violence, de l’argent à ces derniers…
Comme pour le méchant Haman de la Méguila, la fin du sinistre Staline est liée à la fête de Pourim. Savez-vous ce que fit le Rabbi de Loubavitch ce soir-là ?
“Israël! J’ai une bonne et une mauvaise nouvelle. La mauvaise, c’est que nous sommes complètement sortis du quartier où habitent la plupart des enfants. La bonne, c’est que nous sommes à 5 minutes de la seule maison où nous n’avions pas prévu d’aller!”
C’était au temps du roi Alphonse XI qui régna sur la Castille il y a six siècles environ, et dont le pouvoir s’étendit jusqu’à Tolède et Séville, Cordoue, Malaga et beaucoup d’autres provinces espagnoles…
Après avoir achevé la circoncision, lorsqu’il trempa son doigt dans le vin pour en mettre une goutte dans la bouche du bébé, le ‘Hatam Sofer s’exclama : “Quand le vin entre, les secrets sortent”. C’est seulement 70 ans plus tard que le sens des paroles de ce grand sage fut manifeste.