Imaginez que vous ayez reçu par la poste une invitation à déjeuner avec le dirigeant le plus puissant de la planète et sa première dame. Imaginez à présent que ce dirigeant vienne lui-même vous remettre l’invitation en main propre, accompagné d’une escorte pour vous transporter à son palais. L’attention chaleureuse de ce puissant parmi les puissants n’a-t-elle pas de quoi susciter en vous des sentiments positifs à son égard ?
Ainsi en est-il dans les relations. Lorsqu’une partie témoigne de l’amour et de l’affection, cela suscite chez l’autre des sentiments similaires. « Tout comme l’eau reflète un visage, le cœur de l’homme reflète aussi le cœur d’un autre... »
Cette dynamique existe également dans notre relation avec D.ieu. Si nous considérons toutes les bonnes choses que D.ieu a faites pour nous, nous en viendrons forcément à ressentir de l’amour pour Lui.
Considérez ceci : D.ieu est un être tout-puissant, et pourtant Il a personnellement fait de grandes bontés pour nous collectivement en tant que nation, comme nous délivrer de l’esclavage en Égypte. Il a « remis en main propre » une invitation au peuple juif (en excluant les anges !) à passer du temps avec Lui et à se lier à Lui à travers la Torah et les mitsvot qu’Il nous a révélées au mont Sinaï.
La relation intime que nous forgeons avec D.ieu à travers l’observance des mitsvot est comparée à la relation amoureuse et intime entre les époux. C’est pourquoi, avant d’accomplir une mitsva, nous disons : « Béni sois-tu D.ieu... qui nous a sanctifiés avec Ses mitsvot », en utilisant la même terminologie (la sanctification) qu’un mari utilise lorsqu’il épouse sa femme.
Lorsque nous méditons sur ce qui précède, en particulier pendant la prière du Chéma, il est tout à fait possible de ressentir un amour réel et passionné pour D.ieu.
Parce que nos sentiments reflètent les Siens.
Un petit bout de Tanya : D.ieu m’aime, moi qui suis si petit, et cela suscite en moi de l’amour envers Lui.
(Inspiré du chapitre 46 du Tanya)
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