Ce que je préfère, c'est une douzaine – ou plus – de longues roses rouges fraîchement coupées, mais n’importe quel bouquet joliment assorti fera toujours apparaître un grand sourire sur mon visage. Mon mari connaît mon faible pour les fleurs et il l’utilise d'ailleurs à son avantage...
Des milliers de personnes se sont engagées à faire des prières ou des mitsvot supplémentaires en l’honneur de mon mari. Le monde se transforme positivement. Il y a tant de bonté et de beauté tout autour. Si je peux le voir de mon petit coin, je ne peux pas imaginer comment cela doit T’apparaître, à Toi.
En tant qu’êtres humains, nous avons de la compassion et pouvons être empathiques. Quand nous voyons quelqu’un qui souffre, nous voulons l’aider. Mais il n’y a que très peu de personnes vertueuses et saintes qui sont au niveau où elles seraient prêtes, si elles le pouvaient, à enlever cette douleur à cette personne en la prenant pour soi. Pourtant, c’est bien cela qu’une mère (ou un père) ressent chaque fois que son enfant est blessé.
Pourquoi cette nuit – la nuit de la rédemption, de la liberté et de l’espérance, une nuit de protection et de foi –, pourquoi devons-nous, cette nuit-là, évoquer toute cette partie douloureuse de notre passé? Ne pouvons-nous pas juste parler du bien, être heureux et passer à autre chose?