Vous arrive-t-il de vous dire que vous n’avez pas encore trouvé ce que vous ferez « quand vous serez grand » ? Ça m’arrive parfois. Et bien que cette incertitude ne soit pas ce qu’il y a de mieux pour les choix de carrière, elle est bénéfique pour le développement personnel. Je ne sais pas ce que je ferai une fois que j’aurai fini de grandir, car cela ne se produira pas.
Dans l’Éthique de nos Pères, il est écrit : « Son fils, Shimon, a déclaré : “Tous mes jours, j’ai grandi parmi les sages et je n’ai rien trouvé de mieux pour ma personne que le silence.” »1
Le Rabbi de Loubavitch tire une leçon importante de cette phrase introductive : « Tous mes jours, j’ai grandi ». Rabbi Shimon faisait allusion au fait qu’il n’a jamais cessé de grandir en tant que personne. Même s’il amassait de grandes quantités de connaissances dans la Torah, il n’était jamais satisfait et cherchait toujours à en apprendre davantage.
Comment a-t-il maintenu sa croissance ? En étant « parmi les sages ». Il était désireux d’apprendre constamment des gens plus sages et plus grands que lui.
Rabbi Shimon a découvert qu’il n’y avait « rien de meilleur pour sa personne que le silence ». Le silence – et l’humilité d’ouvrir son cœur et son esprit au conseil d’autrui – sont la clé d’une croissance durable.
Je ne suis pas née avec toutes les connaissances et tous les outils nécessaires pour être parent, éduquer mes enfants et naviguer dans toutes les nuances de la vie. Mais quand je suis « silencieuse », quand j’écoute la voix des sages ou quand je décroche le téléphone pour demander conseil, je suis en mesure aujourd’hui de faire de meilleurs choix qu’hier.
Ma pensée positive : Aujourd’hui, je vais élever mes enfants en m’élevant moi-même.
(Adapté de Si’hot Shabbat Parshat Matot 5741.)
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