Il est difficile de devoir s’interrompre

Imaginez que, dans votre étude, vous vous concentrez profondément sur une pensée de Torah, et que votre mère vous appelle pour vous demander un service. Devriez-vous vous arrêter ? Vous voilà enfin au cœur d’une bonne explication sur un aspect profond de la Torah...

Si personne d’autre ne peut accomplir la mitsva, les sages enseignent que c’est à vous de le faire. Parce que « la chose la plus importante n’est pas l’étude, mais la pratique ».

Ceci étant dit, que se passe-t-il si votre mère n’a pas besoin de vous particulièrement et que votre sœur se propose volontiers de l’aider ? Si quelqu’un d’autre s’occupe de l’action, y a-t-il un avantage à continuer à étudier la Torah ?

Bien sûr ! Dans le reste du chapitre 37, l’Admour Hazakène équilibre l’accent mis sur les mitsvot matérielles en soulignant que l’étude de la Torah est également importante et, à certains égards, même supérieure à l’accomplissement d’une mitsva.

Comment cela ?

Pour ce qui est de changer le monde, faire une mitsva est plus efficace. Mais pour ce qui est de changer votre monde intérieur, vos pensées et votre discours – et toute la capacité intellectuelle de votre âme – la Torah est plus efficace. Alors que les mitsvot sont comparées aux membres de D.ieu, la Torah est la sagesse de D.ieu, et imprégner votre intellect de celui de D.ieu est transformateur.

Il y a aussi quelque chose d’irrésistible pour D.ieu dans l’étude de la Torah. Tout comme lorsque de jeunes enfants appellent leurs parents de manière émouvante, les parents ne peuvent s’empêcher de fondre et de répondre, étudier la Torah, c’est comme appeler D.ieu à soi ; Il ne peut s’empêcher de répondre.

Ainsi, alors que les mitsvot sont nécessaires pour réaliser le but de la création, l’étude de la Torah est cruciale pour notre croissance personnelle et notre relation avec D.ieu.

Un petit bout de Tanya : Étudier la Torah, c’est inviter D.ieu dans nos vies et « D.ieu est proche de ceux qui L’appellent ».

(Inspiré du chapitre 37 du Tanya)