« Danse comme si personne ne te regardait », dit le dicton. Lâche-toi, sois toi-même et bouge sans te soucier de quoi que ce soit.

Est-ce une bonne chose ?

Est-ce une bonne chose ? Il existe un certain degré de respect de soi qui permet une saine inhibition, la décence d’agir de manière convenable lorsque quelqu’un nous regarde.

Mais la vérité est qu’il y a toujours quelqu’un qui regarde. Et ce quelqu’un est un être omniscient et omniprésent : c’est D.ieu Lui-même.

Cette prise de conscience est en réalité la base d’une relation avec D.ieu et le fondement nécessaire pour éviter de transgresser les commandements négatifs ainsi que pour accomplir les commandements positifs.

Quand je contemple, ne serait-ce que quelques instants, le fait que le grand et impressionnant D.ieu veut avoir une relation avec moi – et qu’Il « se tient toujours au-dessus de moi », conscient et intéressé que je Le serve correctement –, alors mon cœur est voué à être pénétré de crainte, ou tout du moins, mon esprit.

L’amour de D.ieu, bien qu’il soit un ingrédient essentiel de ma relation avec Lui, ne peut servir de fondement pour celle-ci. L’amour est gratifiant, et a donc une composante égoïste. Pour transcender mes propres désirs et être désireuse de placer la volonté de D.ieu avant la mienne, je dois accéder à un niveau fondamental de crainte de D.ieu qui m’empêche de me rebeller contre Lui.

Sur son lit de mort, le grand sage Rabbi Yo’hanane ben Zakaï a béni ainsi ses disciples : « Puisse être la volonté de D.ieu que vous craigniez le Ciel autant que vous craignez les humains. »

Parce que quand nous savons que quelqu’un nous regarde, nous nous comportons le mieux possible.

Un petit bout de Tanya : Priez comme si quelqu’un vous regarde, car c’est la base du service de D.ieu.