Quand un inconnu vous rend service, vous éprouvez sans doute de la gratitude. C’est agréable que quelqu’un se soit mis en quatre pour vous – qu’il ou elle ait été si prévenant(e) alors qu’il ou elle ne vous connaissait pas.

Mais c’est là que le bât blesse : ils ne vous connaissent pas. Aussi gentils ou amicaux qu’ils soient, il y a une distance entre vous et eux. Il n’y a pas de proximité, d’attachement ou de familiarité. Ils ne connaissent pas ce qu’il y a de plus profond en vous, ils ne savent pas ce qui vous fait avancer. Il n’y a pas d’intimité.

Quand vous étudiez les mots de la Torah, il y a intimité. Vous n’être pas en train de « rendre un service à D.ieu » en accomplissant Ses mitsvot ; vous êtes en train de connaître D.ieu. Au lieu de simplement accomplir Sa volonté, vous devenez un avec elle. Puisque les décisions halakhiques constituent ce qu’Il aime et représentent Ses désirs les plus véritables, engager votre esprit dans un cours de Torah revient à unir votre âme à la volonté de D.ieu (voir le chapitre 5), qui est une avec D.ieu Lui-même.

Mais l’étude de la Torah accomplit plus encore. Alors que D.ieu est constamment « conscient » de Son unité avec Ses créatures, ce n’est pas le cas de celles-ci. (Voir le chapitre 21) Il y a un écart dans la perception, et l’étude de la Torah comble cet écart. Elle révèle une lumière profonde et divine, et expose la vérité de la réalité : que D.ieu et Son peuple sont unis d’une manière inexplicable et inséparable.

Avec une vraie intimité.

Un petit bout de Tanya : étudier la Torah c’est connaître D.ieu Lui-même.

(Inspiré du chapitre 23 du Tanya)