Le judaïsme prêche-t-il la culpabilité ? Cela semble tellement vertueux d’éprouver un réel malaise d’avoir commis un péché, et d’y penser toute la journée à l’exclusion de tout le reste.

En réalité, c’est carrément dysfonctionnel. Pire encore, c’est contre-productif.

Cela devient un cercle vicieux : si au travail ou pendant la journée vous êtes concentré sur vos erreurs et vos défauts, alors vous êtes voué à en être déprimé. Et cet état vous rendra susceptible de trébucher à nouveau et de vous livrer encore plus aux choses mêmes que vous essayez d’éviter.

Alors, comment gérer la déprime consécutive aux revers spirituels ? En démasquant la culpabilité et en en révélant la vraie nature : elle n’est rien d’autre qu’un habile stratagème du mauvais penchant pour vous rendre fatigué de lutter, et plus susceptible de céder au désir et à la tentation.

Il existe une alternative saine pour gérer ses erreurs : consacrer un moment au calme le soir – non pas au travail ou pendant ses loisirs – pour analyser notre comportement. Avec un esprit clair, nous pouvons faire une analyse honnête des améliorations qui s’imposent. Nous pouvons alors être certains que D.ieu nous pardonne complètement... et aller de l’avant.

Un petit bout de Tanya : Élaborez des stratégies pour l’avenir plutôt que d’être obsédé par le passé, vous vous assurerez ainsi que cet avenir sera productif et non destructeur.