Êtes-vous parfois découragé en considérant qu’il y a de nombreuses années, certaines choses constituaient pour vous des difficultés et voilà que 5, 10 ou 20 ans plus tard, vous êtes toujours en prises avec les mêmes luttes internes ?

Êtes-vous perturbé par le fait qu’alors même que vous vous considérez comme une personne morale et spirituelle, il vous arrive d’être à la maison ou au travail et de vous sentir tenté par le désir de parler ou d’agir d’une manière qui vous paraît honteuse ?

Vous n’êtes pas seul.

La nature de la condition humaine est d’être en lutte permanente avec soi-même. Au lieu de vous sentir découragé du fait qu’une fois de plus vous êtes tenté par vos sens, vous pouvez en concevoir de la joie, car c’est seulement lorsque vous combattez la tentation que vous pouvez accomplir la mitsva de la Torah : « Vous ne suivrez pas votre cœur et vos yeux après lesquels vous vous égarez. »

Ces mots n’ont pas été commandés à des saints, mais à des « Beinonis », le terme qui désigne l’être humain moyen. Pour des raisons connues seulement de D.ieu, Il éprouve un immense plaisir chaque fois que vous réprimez un désir négatif.

Il n’y a pas de honte à être en proie à une lutte intérieure. En fait, la honte prend sa source dans l’ego d’une personne, où elle s’attend à être exemptée de la lutte éprouvée par le reste de l’humanité. Et même si cela peut surprendre certains, notre but même dans ce monde est de lutter contre nos pulsions, en nous efforçant encore et encore de dompter et d’apprivoiser nos démons intérieurs.

Voici la partie incroyable : chaque fois que vous ne cédez pas à un désir négatif, vous affaiblissez son pouvoir sur vous. Et cela affaiblit automatiquement la puissance de l’énergie négative dans le monde, de sorte que chaque fois que vous êtes victorieux, vous diminuez l’obscurité de ce monde et rendez la lutte un peu plus facile pour tous les autres.

Un petit bout de Tanya : Le conflit intérieur n’est pas une calamité, mais une raison de se réjouir.

(Inspiré du chapitre 27 du Tanya)