Vous voulez vous sentir enthousiaste, passionné et motivé.

Au lieu de cela, vous demeurez indifférent et blasé, vous contentant d’un judaïsme tiède.

Vous pourriez donner l’impression d’être aux anges et parfaitement satisfait de la façon dont sont les choses, mais au fond de vous, vous savez que c’est seulement votre âme animale qui ressent cela. Heureusement, il y a un moyen de la remettre en place.

Vous voulez vous sentir motivé

Voyez-vous, l’âme animale est une lâche. Elle projette de la confiance et de l’ego, mais elle bat en retraite dès que l’on dénonce son bluff. Une dose bien ciblée d’indignation visant votre âme animale est la façon d’effectuer cela.

Cette stratégie supplémentaire que l’Admour Hazakène propose pour faire fondre toutes ces couches d’apathie est de susciter en vous une colère intérieure contre votre âme animale et de lui crier d’une voix intérieure tonitruante : « Pourquoi ne cesses-tu de me gêner, ce qui me rend si difficile de servir D.ieu ? Pourquoi déformes-tu délibérément la vérité, ce qui me fait trébucher ? »

Le mauvais penchant de l’âme animale n’a pas de substance réelle. De même que l’obscurité disparaît dès qu’un rayon de lumière apparaît, l’apathie de l’âme animale disparaît dès que brille la lumière de la vérité.

D.ieu a employé la méthode de la colère, Lui aussi.

Quand, dans le désert, les Juifs doutèrent de la capacité de D.ieu à les amener en Terre sainte après avoir entendu le rapport négatif des explorateurs, D.ieu se mit en colère contre eux, et les Juifs firent immédiatement volte-face. Leur âme divine avait toujours cru en la capacité de D.ieu et n’avait aucun besoin d’être convaincue. La colère de D.ieu perça l’orgueil de l’âme animale, et dès que celle-ci fut remise en place, il ne resta plus que l’expression de la foi naturelle que tout Juif possède.

Donc, si votre âme animale est toujours obstinément apathique, lui infliger une bonne saine colère à l’ancienne fera disparaître son pouvoir.

Un petit bout de Tanya : Manifestez de l’indignation envers votre âme animale, et elle cessera d’être une menace.

(Inspiré du chapitre 29 du Tanya)