Heureux pour votre âme

C’est l’effet domino de la médecine : on prend des cachets pour une maladie, mais ils produisent des effets secondaires qui causent un autre problème médical. Maintenant, on a un nouveau défi à relever et on a besoin de médicaments pour y faire face...

Afin de lutter contre la maladie spirituelle de l’apathie, l’Admour Hazakène a conseillé de se livrer à un sérieux bilan pour percer l’arrogance de l’âme animale. Mais que se passe-t-il si cela vous rend déprimé ? Même si vous avez soigneusement appliqué les conseils donnés avec le dosage approprié, vous risquez maintenant d’avoir un nouveau problème.

L’Admour Hazakène explique que cela n’est pas vraiment un problème. Si l’introspection vous fait vous sentir temporairement déprimé, canalisez cela en une motivation à faire mieux. Au lieu de sombrer dans la atsvout (« dépression »), redirigez cette énergie dans la mérirouth – une « amertume » qui vous incitera à faire plus d’efforts pour le bien de votre âme. C’est comme libérer votre âme de l’emprisonnement chaque fois que vous écoutez son appel.

Signification : au lieu d’être démoralisé en vous rendant compte à quel point les désirs de votre corps sont matérialistes, soyez heureux que cela n’affecte en rien votre âme et mettez toute votre énergie à rendre votre âme heureuse.

Si vous utilisez les émotions négatives de cette manière, cela devient un moteur pour rendre votre âme plus heureuse qu’elle ne l’aurait été sans vos moments de tristesse. Le renouvellement de votre engagement envers votre âme est le résultat du dessein de D.ieu selon lequel il doit y avoir yérida letsorekh aliyah – une descente qui propulse ensuite votre âme à de plus grandes hauteurs.

La bonne nouvelle est que chaque fois que vous réalisez le désir de votre âme de faire des mitsvot, vous élevez également l’âme animale.

Si votre âme est follement heureuse que vous soyez à nouveau engagé à faire ce qu’elle désire vraiment, pouvez-vous être heureux pour votre âme ?

Un petit bout de Tanya : Mon âme animale peut me faire trébucher, mais mon âme divine demeure intouchable. N’est-ce pas une raison de se réjouir ?

(Inspiré du chapitre 31 du Tanya)