Il y a des gens sur cette planète qui ne se soucient pas du parfum de la glace qu’ils mangent, ou même s’ils en mangent ou pas ! Ces gens ne se livrent pas au plaisir physique ; plus que cela : ils le méprisent.Sans aucune lutte intérieure Leur service de D.ieu est complètement altruiste ; sans aucune lutte intérieure. Bienvenue dans le monde du tsadik, le juste.

Mais ce niveau-là n’est pas celui de vous et moi. Au lieu de vivre une bataille constante entre le bien et le mal, le tsadik a transformé son âme animale de sorte qu’elle aussi désire le Divin. Le conflit est officiellement terminé. Son service de D.ieu consiste en combien il aime D.ieu et, par extension, en combien il déteste le mal.

Le tsadik incomplet – dont il existe de nombreux niveaux – a accompli cela à des degrés divers. Son amour de D.ieu (et sa haine du mal) peut être partiel. Il ne connaît aucune expression du mal de son âme animale dans sa vie quotidienne, mais il en demeure un vestige caché au fond de son cœur.

Et puis, il y a le tsadik complet, rare dans toutes les générations. Un tsadik complet a le plus haut niveau d’amour pour D.ieu ; il ne reste aucune trace de mal dans son âme animale. Il accomplit Torah et mitsvot sans aucune motivation personnelle, pas même pour satisfaire un profond désir spirituel. Il sert D.ieu dans un seul et unique but : satisfaire à la volonté de D.ieu.

Pour comprendre le niveau auquel nous pouvons parvenir, nous devons comprendre nos limites. Nous ne serons jamais un tsadik parce que c’est une personne fondamentalement différente du commun des mortels. Ce qui nous incombe, c’est d’imiter et d’apprendre du comportement d’un tsadik en cultivant notre amour pour D.ieu et en diminuant notre attachement aux plaisirs physiques, sans être déçu du fait que nous ne nous débarrasserons pas si rapidement de nos désirs égoïstes.

Un petit bout de Tanya : Plus on aime et plus on apprécie le Divin, moins on est attiré à s’adonner à des activités physiques égoïstes.

(Inspiré du chapitre 10 du Tanya)