J’ai sans doute essayé 20 régimes quand j’étais ado, mais il y en a un qui ressort dans mon esprit.
Il fallait écouter un CD qui était censé vous conditionner à ne pas manger certains aliments. « Ne considérez pas les frites comme un mets de choix ! – hurlait la voix sur le CD – Mais représentez-vous la graisse sous une forme cachée obstruant vos artères ! » L’écoute constante de ces messages devait être la clé de ma perte de poids, car comment pourrais-je imaginer manger quelque chose que mon cerveau percevrait comme étant répugnant ?
Celui qui a édité ce CD n’était pas complètement dans le faux. Au chapitre 14 du Tanya, l’auteur résume le type de service divin accessible à chaque juif.
D’un côté, « Al tehi racha » (« Ne sois pas un méchant »). Quelle que soit l’intensité de votre désir d’accomplir un acte égoïste ou pécheur, vous pouvez choisir de vous en abstenir en vous rappelant que vous ne voulez pas être déconnecté de D.ieu ne serait-ce qu’un instant.
En même temps, « Tehi tsadik » (« Sois une personne vertueuse »). Même si vous ne perdrez probablement jamais votre plaisir des choses matérielles, vous pouvez tempérer celui-ci en choisissant de méditer sur la façon dont les plaisirs égocentriques sont éphémères, et en apprenant à les associer avec un sentiment de répulsion (comme dans l’exemple ci-dessus concernant la nourriture). Vous pouvez aussi faire de votre mieux pour imiter un tsadik en méditant sur la grandeur de D.ieu – en vous apprenant d’une part à apprécier un niveau de plaisir plus élevé, et en apprenant d’autre part à vivre la spiritualité comme un « vrai » plaisir.
Un petit bout de Tanya : Bien que vous ne puissiez pas abandonner complètement votre attirance pour les plaisirs matériels, vous pouvez développer une légère aversion pour l’excès en la matière et un goût pour la spiritualité.
(Inspiré du chapitre 14 du Tanya)
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