Malgré le prix élevé, de nombreuses entreprises investissent dans des conférences-ateliers sur la motivation pour inspirer les membres de l’entreprise à travailler en équipe. La dépense est nécessaire, car une équipe motivée maximise la productivité. Et, dans le monde des affaires, la productivité est l’essentiel.

La Torah décrit le service de D.ieu avec le verset : « Car cette chose est très proche de toi, dans ta bouche et dans ton cœur, pour que tu puisses la faire. »

Cela semble pourtant contraire à l’expérience humaine. Peut-être est-ce « proche » de nous de servir D.ieu de nos bouches (en priant ou en disant des paroles de la Torah) ou en agissant comme D.ieu le veut (en faisant des mitsvot). Mais comment est-ce « proche » de nous (c’est-à-dire accessible) de servir D.ieu avec nos cœurs ? N’est-il pas difficile de générer des sentiments d’amour et de crainte de D.ieu ?

Cependant, la Torah ne nous exige pas de ressentir des feux d’artifice de passion envers D.ieu. Elle nous dit simplement de motiver nos cœurs de sorte à vouloir accomplir les actes qu’elle ordonne. De quelle manière ? En choisissant de penser et de se concentrer sur la grandeur de D.ieu en tant que notre Créateur et Créateur de notre monde. Cela devrait nous aider à mobiliser la motivation nécessaire pour s’arracher à l’écran de l’ordinateur ou s’extraire du canapé pour aller prier ou faire ce que D.ieu veut de nous à ce moment.

Donc, bien qu’être capable de se sentir totalement amoureux de D.ieu soit agréable, si cela n’est pas possible, alors nous pouvons au moins nous sentir motivés à servir D.ieu.

C’est pourquoi il est dit « dans ton cœur » suivi immédiatement de « pour que tu puisses la faire ». Nous sommes certainement capables de créer la quantité minimale d’émotion pour vouloir faire ce que D.ieu veut, ainsi que pour se tenir à l’écart de ce qu’Il ne veut pas.

Parce que, dans le judaïsme, l’action est l’essentiel.

Un petit bout de Tanya : Je peux utiliser mon esprit comme un outil pour me motiver à faire ce que D.ieu veut de moi.

(Inspiré du chapitre 17 du Tanya)