Vous réalisez parfaitement une recette, et pourtant elle échoue lamentablement. Vous suivez fidèlement la formule, mais cela ne donne pas les résultats escomptés. Y a-t-il quelque chose qui ne va pas dans ce que vous faites, ou pire, chez vous ?
Les résultats sont l’affaire de D.ieuAlors qu’une pâtisserie ratée peut être l’expression d’une mauvaise recette ou d’une personne qui ne l’a pas suivie exactement, quand il s’agit de suivre les directives de la Torah, il y a autre chose en jeu. Même si vous n’obtenez pas le genre de résultats que vous avez anticipés, si vous suivez le protocole de la Torah pour servir D.ieu, vous ne devez pas ressentir de la frustration de ne pas voir des résultats tangibles de vos efforts. Les résultats sont l’affaire de D.ieu.
Disons que vous êtes une juive spirituellement investie qui passe beaucoup de temps à méditer sur la grandeur de D.ieu dans l’espoir de susciter en soi un amour et une crainte de votre Créateur. À votre grande surprise, bien que vous développiez une appréciation de D.ieu et que vous compreniez intellectuellement que cela « devrait » susciter un amour tangible dans votre cœur, rien ne se passe. Vous n’êtes pas en faute.
Dans le chapitre 16 du Tanya, l’Admour Hazakène vous rassure et vous dit que c’est OK. Certaines âmes ne sont simplement pas le « type » à ressentir un jaillissement d’amour passionné pour D.ieu, même après avoir longuement prié et médité. Le maximum qu’ils éprouvent est tevouna, une émotion intellectuelle ou « cérébrale ».
Si vous êtes une telle personne, alors cette tevouna suffit comme motivation pour accomplir les mitsvot, et agit comme des « ailes » pour les mitsvot, leur permettant de s’élever vers le ciel, comme si elles étaient motivées par un amour conscient.
Tel est le sens de ce que dit le Talmud : « Le Saint, béni soit-Il, associe une bonne pensée à l’acte. » Si un juif a une « bonne pensée », c’est-à-dire qu’il s’investit dans la méditation sur D.ieu, alors même s’il ne révèle pas d’émotions tangibles dans son cœur, D.ieu permet à la tevouna de fonctionner comme s’il s’agissait d’un sentiment réel. Ainsi, Il relie « l’émotion cérébrale » avec la mitsva qu’elle motive. Cela est alors considéré comme un véritable service de D.ieu.
Un petit bout de Tanya : Je suis responsable de l’effort. D.ieu est responsable du résultat.
(Inspiré du chapitre 16 du Tanya)
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