On peut la frapper, la piétiner, l’ignorer ou la combattre, mais elle ne sera jamais vaincue. C’est la personnalité de l’âme divine, qui n’abandonne jamais le combat contre l’âme animale.

Elle ne sera jamais vaincue

Au chapitre 11 du Tanya, une autre catégorie de personnes nous est présentée : les gens qui parfois trébuchent. Leur âme animale a raison d’eux, et ils baissent leur garde, allant temporairement à l’encontre de la volonté de D.ieu. Cependant, grâce à leur âme divine, ils regretteront leurs actions et demanderont à D.ieu de leur pardonner. Tôt ou tard, ils peuvent retomber, mais ils répéteront le cycle de la repentance. Bienvenue dans le monde des Racha, ou dans la catégorie des « méchants pleins de remords ».

Il y a un large éventail dans la catégorie des Racha. Il y a « les méchants qui connaissent le bien », ceux qui peuvent pécher seulement en pensée, seulement dans la parole ou seulement dans l’action. Ensuite, il y a ceux qui vont pécher dans les trois catégories, ou dans divers degrés de durée et de fréquence. Pourtant, même lorsque « les méchants qui connaissent le bien » permettent volontairement (ou même involontairement) à l’âme animale de gagner une bataille, l’âme animale ne gagne pas la guerre. Après les faits, l’âme divine intervient et pousse la personne à se repentir sincèrement envers D.ieu, qui pardonne au Racha d’avoir agi ainsi.

Ensuite, il y a un petit pourcentage de personnes qui ont étouffé la voix de leur âme divine au point qu’ils ne l’entendent même pas. Ils peuvent constamment aller contre la volonté de D.ieu sans la moindre pensée de remords. Ils sont appelés « les méchants qui ne connaissent que le mal » puisqu’ils ne sont même pas conscients de leur âme divine. Cependant, même dans un tel cas, leur âme divine est toujours présente, quoique de manière distante. C’est pourquoi, quel que soit le nombre de péchés commis par un Juif, « La Chekhina (la Présence Divine) repose sur tout rassemblement de 10 Juifs. »

Un petit bout de Tanya : L’âme animale peut temporairement l’emporter sur l’âme divine, mais l’âme divine persévère toujours.

(Inspiré du chapitre 11 du Tanya)