Lors du nettoyage de printemps, je me retrouve enlisée jusqu’au genou dans des tas de vêtements, à trier les styles, les tailles et les saisons, en m’efforçant de déterminer ce qui vaut la peine d’être gardé et ce que je devrais jeter. Certains vont à la cave, d’autres restent sur les étagères ; certains seront donnés, d’autres sont désespérément démodés.
Voilà pourquoi l’habillement est une métaphore si appropriée pour nos pensées, nos paroles et nos actions, car nous évaluons constamment quels « vêtements » porter. L’habillement de l’âme divine semble assez facile à reconnaître, car il est clairement stipulé dans la Torah. Mais quel est « l’habillement » de l’âme animale ? S’exprime-t-il uniquement comme un diable maléfique ?
Pas vraiment. L’âme animale n’est pas mauvaise, elle est juste égoïste. En fait, 90 % de nos pensées, de notre parole ou de notre action peut aller dans les deux sens : exprimer l’âme divine ou l’âme animale.
La différence est dans l’intention.
Tout acte banal sous le soleil – manger, conduire, lire sur le divan – peut être un acte égoïste, sans autre intention que de satisfaire mon désir personnel. Pourtant, ce même acte peut devenir transparent, en phase avec la raison pour laquelle il a été créé, s’il est destiné au service de D.ieu. Par exemple, un muffin peut être consommé avec gloutonnerie ou délibérément, non pas pour satisfaire un penchant pour les sucreries, mais comme carburant pour pouvoir vivre, prier et fonctionner comme une femme juive.
La sainteté se produit lorsque l’ego de l’âme animale est perforé, et que je vis ma vie physique non pas pour m’autogratifier, mais pour avoir l’énergie de faire ce que D.ieu veut que je fasse.
Un petit bout de Tanya : Je peux élever le quotidien par le pouvoir de l’intention.
(Inspiré du chapitre 6 du Tanya)
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