Pourriez-vous imaginer serrer D.ieu dans vos bras ? Véritablement étreindre Son essence ? Une telle rencontre est-elle même possible ?

Pouvez-vous imaginer serrer D.ieu dans vos bras ?

Dans le chapitre 4 du Tanya, l’Admour Hazakène nous enseigne qu’elle l’est. D.ieu, dans toute Sa grandeur, s’est humblement revêtu au sein de ce monde physique et peut être trouvé dans des choses tangibles, telles que l’encre des 24 livres du Tanakh et les objets matériels avec lesquels nous accomplissons des mitsvot. Lorsque nous – personnes ordinaires de chair et de sang – étudions un verset de la Torah ou faisons une mitsva, c’est comme si nous étreignions D.ieu, en nous connectant à la Divinité présente dans la matière. Qu’il s’agisse d’une pièce de monnaie pour la charité ou du vin pour le Kiddouch, c’est spécifiquement à travers ces objets que nous atteignons la spiritualité.

En fait, c’est la raison pour laquelle une heure de vie humaine sur la planète Terre passée à accomplir de bonnes actions est plus précieuse que la vie éternelle dans le ciel, car c’est seulement à travers la matière que l’on peut étreindre l’Essence de D.ieu. La matérialité n’est pas une distraction de la sainteté ; c’est le moyen par lequel chaque partie de notre être peut se connecter à D.ieu à un niveau intime.

Il est vrai que nous ne pouvons pas toujours ressentir que faire une mitsva revient à étreindre D.ieu parce que la sainteté de la Torah est contenue dans des objets tangibles et banals au point qu’elle est comme « recouverte » par des couches de matérialité. Cependant, si vous étreignez une personne très spéciale, le nombre de couches de vêtements qu’elle porte a-t-il une importance ? D.ieu peut sembler être « enveloppé » dans toutes ces couches, mais c’est toujours Lui que nous étreignons.

Un petit bout de Tanya : Accomplir une mitsva matérielle, c’est comme prendre D.ieu dans ses bras.

(Inspiré du chapitre 4 du Tanya)