Quand je regarde mon bébé s’asseoir et babiller par terre, ses yeux bleus brillant d’émerveillement à mesure qu’il découvre le monde en utilisant tous ses sens, j’ai l’impression que mon cœur va exploser tant j’ai d’amour pour ce petit bonhomme. Je pense à combien il est adorable, je lui dis à quel point sa Maman est folle de lui, et je le serre tellement fort contre moi qu’on dirait que j’essaie de faire sortir du dentifrice d’un tube à moitié vide.

L’âme divine, avec son intelligence et ses émotions, a des modes d’expression similaires.

L’âme divine pense à des choses saintes, en utilisant ses capacités intellectuelles pour étudier toutes les parties de la Torah, que ce soit au niveau le plus simple ou au plus ésotérique. Elle dit des choses saintes, exprimant son amour de D.ieu en disant des paroles de Torah, et elle agit de manière sainte, en accomplissant toutes les mitsvot de la Torah. Car c’est l’amour de D.ieu qui motive l’accomplissement de Ses commandements, et la crainte de D.ieu qui permet de s’abstenir de faire ce qui est interdit.

Ces trois modes d’expression sont comparés à des vêtements pour l’âme, car, comme n’importe quelle femme vous le dira, les vêtements peuvent être portés et ôtés à volonté (jetez donc un œil au tas qui s’amoncelle quand elle se prépare pour une fête ou une sim’ha). Dans le même ordre d’idées, la pensée, la parole et l’action peuvent être librement « portées » et « ôtées », pour exprimer l’âme divine quand nous le souhaitons.

Un petit bout de Tanya : Mon âme divine devient visible quand je la « vêtis » avec la Torah et les mitsvot.

(Inspiré du chapitre 4 du Tanya)