(Jér. 37, 13–14) – « Alors qu’il était à la Porte de Benjamin, là se trouvait un maître de garde, du nom de Yiriya, fils de Chélémya, fils de ‘Hananya, qui se saisit de Jérémie le prophète en disant : “Tu vas te livrer aux Chaldéens.” Jérémie dit : “C’est un mensonge. Je ne vais pas me livrer aux Chaldéens.” Il ne l’écouta pas. Alors Yiriya (le petit-fils de ‘Hananya) se saisit de Jérémie et le mena aux princes. »
וַיְהִי הוּא בְּשַׁעַר בִּנְיָמִן וְשָׁם בַּעַל פְּקִדֻת וּשְׁמוֹ יִרְאִיָּה בֶּן שֶׁלֶמְיָה בֶּן חֲנַנְיָה וַיִּתְפֹּשׂ אֶת יִרְמְיָהוּ הַנָּבִיא לֵאמֹר אֶל הַכַּשְׂדִּים אַתָּה נֹפֵל וַיֹּאמֶר לוֹ יִרְמְיָהוּ שֶׁקֶר אֵינֶנִּי נֹפֵל אֶל הַכַּשְׂדִּים וְגוֹ׳ וּכְתִיב וְיִתְפֹּשׂ יִרְמְיָהוּ וַיְבִאֵהוּ אֶל הַשָּׂרִים
Cinquième déclaration de Rabbi El‘azar – Toute assemblée où règne la flatterie doit être tenue à l’écart comme une femme nida, puisqu’il est dit (Job 15, 34) – « Car l’assemblée du flatteur – galmoud » ; et dans les villes de la Méditerranée, on appelle une femme nida : galmouda. Pourquoi ? Parce qu’elle est comme délaissée [guemoula] par son mari durant la période menstruelle.
וְאָמַר רַבִּי אֶלְעָזָר כׇּל עֵדָה שֶׁיֵּשׁ בָּהּ חֲנוּפָּה מְאוּסָה כְּנִדָּה שֶׁנֶּאֱמַר כִּי עֲדַת חָנֵף גַּלְמוּד שֶׁכֵּן בִּכְרַכֵּי הַיָּם קוֹרִין לְנִדָּה גַּלְמוּדָה מַאי גַּלְמוּדָה גְּמוּלָה מִבַּעְלָהּ
Sixième et dernier enseignement de Rabbi El‘azar : toute assemblée où règne la flatterie finit par être Exilée. En effet, il est écrit ici – « Car l’assemblée du flatteur – galmoud », et ailleurs (Is. 49, 21) : « Tu diras dans ton cœur – “Qui m’a enfanté ceux-là ? J’étais privée d’enfants et délaissée [galmouda], en exil et à l’écart...” » ; ce second verset laisse entendre que la mise à l’écart, qui pourrait être provisoire, comme dans le cas d’une femme nida, est suivie d’un long exil.
וְאָמַר רַבִּי אֶלְעָזָר כׇּל עֵדָה שֶׁיֵּשׁ בָּהּ חֲנוּפָּה לְסוֹף גּוֹלָה כְּתִיב הָכָא כִּי עֲדַת חָנֵף גַּלְמוּד וּכְתִיב הָתָם וְאָמַרְתְּ בִּלְבָבֵךְ מִי יָלַד לִי אֶת אֵלֶּה וַאֲנִי שְׁכוּלָה וְגַלְמוּדָה גֹּלָה וְסוּרָה וְגוֹ׳
Rabbi Yirmiya bar Aba dit – Quatre catégories de personnes péchant par la parole sont privées de la Présence divine : les railleurs, les flatteurs, les menteurs et les médisants.
אָמַר רַבִּי יִרְמְיָה בַּר אַבָּא אַרְבַּע כִּיתּוֹת אֵין מְקַבְּלוֹת פְּנֵי שְׁכִינָה כַּת לֵיצִים וְכַת חֲנֵיפִים וְכַת שַׁקָּרִים וְכַת מְסַפְּרֵי לָשׁוֹן הָרָע
Les railleurs, puisqu’il est écrit (Osée 7, 5) – « Il a retiré Sa main des railleurs. » Les flatteurs, puisqu’il est écrit (Job 13, 16) – « C’est que devant Lui le flatteur ne viendra pas. » Les menteurs, puisqu’il est écrit (Ps. 101, 7) – « Celui qui débite des mensonges ne se tiendra pas devant Mes yeux. »
כַּת לֵיצִים דִּכְתִיב מָשַׁךְ יָדוֹ אֶת לֹצְצִים כַּת חֲנֵיפִים דִּכְתִיב כִּי לֹא לְפָנָיו חָנֵף יָבוֹא כַּת שַׁקָּרִים דִּכְתִיב דֹּבֵר שְׁקָרִים לֹא יִכּוֹן לְנֶגֶד עֵינָי
Le Talmud Steinsaltz (Steinsaltz Center)
Traduit paragraphe par paragraphe; commenté par le Rabbin Adin Even-Israël Steinsaltz.
Les médisants, puisqu’il est écrit (ibid. 5, 5) – « Car Tu n’es pas un Dieu qui prenne plaisir au mal, le méchant ne résidera pas auprès de Toi. » Puis (ibid. 5, 10) – « C’est qu’il n’y a rien de sûr en leur bouche... leur gosier est une tombe béante. » Autrement dit, comme Tu es juste, Éternel, le méchant ne résidera pas dans Ta résidence.
כַּת מְסַפְּרֵי לָשׁוֹן הָרָע דִּכְתִיב כִּי לֹא אֵל חָפֵץ רֶשַׁע אָתָּה לֹא יְגֻרְךָ רָע צַדִּיק אַתָּה ה׳ לֹא יָגוּר בִּמְגוּרְךָ רָע
הֲדַרַן עֲלָךְ אֵלּוּ נֶאֱמָרִין
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