La douleur est là. Une personne que vous coachez déverse son cœur devant vous et vous expose à quel point elle a du mal lutter contre ses faiblesses. Un élève admet être aux prises avec une addiction. Une amie vous confie avoir un côté sombre.
En tant que coach, vous pouvez faire la différenceQuelle que soit la nature du problème, il y a de la frustration. Il y a du désespoir. Et pourtant, en tant que coach, vous pouvez faire la différence.
Voyez-vous, D.ieu a créé nos qualités, mais Il a également créé nos défauts. Il les a créés pour que nous puissions travailler dessus et ainsi apporter plus de perfection au monde. Et vous, en tant que mentor, vous pouvez renverser le problème en montrant à votre mentoré-e comment l’objet de son souci peut passer d’une source de douleur à une source de joie véritable.
Car si la lutte n’est pas facile, la surmonter apporte la plus profonde satisfaction possible. Dans Les principes de l’éducation et de la guidance, le Rabbi Précédent explique que celui qui produit une récolte à partir d’une terre fertile n’a pas autant de satisfaction que celui qui obtient le même résultat d’un sol pauvre. Au-delà du résultat, l’effort en lui-même possède une valeur.
Vous pouvez encourager votre mentoré-e à se féliciter de chaque petit progrès. Vous pouvez ouvrir son esprit à la possibilité que ce même problème, cette contrainte ou ce trait de caractère puisse donner naissance non pas à des sentiments d’inadéquation et de culpabilité, mais à la joie de la victoire chaque fois qu’il ou elle n’y succombe pas.
Imaginons qu’il s’agisse d’un problème de colère (ou de ce que vous voulez). On peut être déprimé par la rapidité avec laquelle on perd son sang-froid, ou bien on peut ressentir un réel sentiment d’accomplissement chaque fois que l’on garde son calme et que l’on contrôle sa réaction. Comme il est dit dans le Zohar, « Qui parmi vous, avant de venir ici, a converti les ténèbres en lumière et l’amertume en douceur ? »
Chaque lacune que nous avons est une invitation de D.ieu à travailler pour la déraciner, en la remplaçant par sa contrepartie positive. Et ce travail enrichit une personne d’un bonheur éternel.
Parce que chaque fois que l’on ne cède pas à une tentation, la récompense est une satisfaction absolue.
Réflexion : Comment pouvez-vous aider votre coaché-e à voir son épreuve comme une source de bonheur plutôt que de douleur ?
Source : « Les principes de l’éducation et de la guidance », chapitre 4
Commencez une discussion