L’idée que le coaching fait partie des professions « faciles » est un mythe

Le mentorat semble facile.

Combien d’efforts faut-il investir pour coacher quelqu’un ? Vous pouvez lancer une conversation téléphonique tout en planifiant votre prochain repas (la personne à l’autre bout de la ligne ne peut pas voir). Ou vous pouvez mettre le coaché ​​sur haut-parleur tout en consultant vos messages. Est-ce vraiment si éprouvant d’écouter, de guider, d’encadrer ou de coacher quelqu’un ?

La réponse est oui !

L’idée que le coaching est une profession « facile » – dans laquelle vous pouvez vous asseoir confortablement et écouter quelqu’un déverser son cœur pendant que vous faites autre chose en même temps – est un mythe.

Cela ne pourrait pas être plus éloigné de la vérité. La vérité est qu’il est facile de se laisser distraire lors d’une conversation de mentorat. Vous regardez par la fenêtre et vous remarquez des feuilles qui doivent être ratissées. Ou votre amie partage quelque chose de personnel à propos de son mariage et vous pouvez vous retrouver à réfléchir à des problèmes dans votre propre relation.

Pour être un bon mentor, vous devez être présent à 100 %, et cela peut représenter un grand effort.

Après avoir reçu successivement de nombreux ‘hassidim en audience privée, Rabbi Chmouel de Loubavitch, le Rabbi Maharach, demanda à son assistant des vêtements de rechange. L’assistant amena de nouveaux vêtements et fut surpris de découvrir que ceux que le Rabbi Maharach avait enlevé étaient littéralement trempés de sueur.

Il se demanda à haute voix ce qui faisait transpirer si abondamment le Rabbi. Le Rabbi Maharach expliqua : « Lorsqu’un ‘hassid vient me voir en quête d’un conseil, je dois me mettre à sa place pour ressentir pleinement sa situation actuelle. Je dois “m’habiller” dans les vêtements du ‘hassid pour être vraiment en contact avec ce qui le trouble. Une fois que je l’ai bien compris, je dois “me rhabiller” dans mes propres vêtements et retourner à mon rôle de Rabbi, et réfléchir soigneusement à la manière de conseiller le ‘hassid. En une heure seulement, je peux “changer de vêtement” 50 fois ! Il n’est pas étonnant qu’au bout d’une heure, j’aie besoin de me changer ! »1

C’est votre rôle d’être présent et d’écouter pleinement

Pendant que votre enfant ou votre élève parle, votre rôle est d’écouter pleinement. Qu’est-ce qui le motive ? Quelle est la racine de son problème ? Pour comprendre quelqu’un, vous devez vous retirer complètement et diriger votre esprit s’il vagabonde. Vous devez être focalisé sur l’autre.

Ensuite vient le moment de « changer de chapeau ». Lorsque vous l’avez pleinement entendu, vient le temps de le guider. De poser des questions approfondies. D’amener la personne à y voir clair. D’aider le coaché ​​à devenir la meilleure version de lui-même. Vous êtes alors le coach, avec la responsabilité de diriger la conversation et d’aider cette personne à atteindre des objectifs atteignables.

Être présent à ce point est loin d’être facile. C’est un intense exercice mental.

Réflexion personnelle : Comment considérez-vous le mentorat ?