Les pédagogues préconisent un enseignement plus axé sur l’acquisition de capacités cognitives que sur des contenus. Je me demande: qu’en est-il des fondements moraux et éthiques de nos modes de pensée?
"L’instituteur de mon fils de six ans est frustré que mon fils ait du mal à rester assis trop longtemps en classe. Mon fils est très intelligent et il dit que le maître est ennuyeux. Le directeur de l’école veut qu’il fasse un test pour l’hyperactivité, mais je ne sais pas ce que cela peut accomplir. C’est drôle, parce qu’il peut jouer à la Nintendo pendant des heures..."
"J'ai du porridge au petit-déjeuner", se plaignit l'élève de Yéchiva, "du porridge à midi et du porridge au dîner!" Ce à quoi son camarade répondit "Moi je ne reçois que des excuses. On peut vivre avec du porridge; avec des excuses, on peut mourir de faim!"
"J’explique le sujet, mais votre enfant n’a pas l’air de comprendre... Avez-vous pensé à lui faire donner des cours particuliers ?" Pourquoi ai-je l'impression que tout le monde - l'enfant, les parents, l'environnement familial - est à blâmer, sauf le professeur ?
Mon enfant connaît une année scolaire bien difficile. Son professeur est d’un style très rigide, alors qu’il s’est jusqu’à présent épanoui dans un type d’atmosphère plus libre et plus créative.
Nous ne dirions jamais à un enfant de deux ans: “Ce n'est pas comme qu’on prononce ce mot! Et qu’est-ce que c’est que cette façon de marcher! Tu ne marcheras et ne parleras jamais correctement!” Alors pourquoi faisons-nous cela avec les rêves de nos enfants?