Lois relatives aux autres pères d’impureté: Chapitre Neuf

1. Celui qui introduit sa tête et la majeure partie [de son corps] dans de l’eau puisée ou reçoit trois log d’eau puisée sur sa tête et sur la majeure partie [de son corps] est comme un second degré d’impureté jusqu’à ce qu’il s’immerge. Et s’il touche des aliments [de terouma], il leur confère le statut de troisième degré [d’impureté]. Et s’il touche des liquides, il les rend impurs et leur confère le statut de premier degré [d’impureté] pour ce qui est de contaminer les autres aliments et boissons mais non pour ce qui est de contaminer les ustensiles. Et pourquoi [les sages] ont-ils décrété que cet homme soit impur ? Parce que les gens s’immergeaient [pour leur impureté] dans les grottes dont les eaux sont répugnantes, puis, se lavaient avec de la bonne eau puisée par propreté, et cette coutume s’est répandue au point que la majorité des gens pensaient que c’est l’eau puisée que l’on utilise pour se laver à la fin qui purifie, non l’immersion dans l’eau du bain rituel, et ils s’immergeaient avec négligence, sans y prêter attention. C’est pourquoi ils [les sages] décrétèrent que quiconque introduit sa tête et la majeure partie [de son corps] dans de l’eau puisée ou reçoit [de l’eau puisée] sur la tête et la majeure partie [de son corps] est impur, et devient comme un second degré d’impureté. Même un individu, qui ne s’est pas immergé dans la journée [suite à une impureté], s’il reçoit sur sa tête et la majeure partie [de son corps] trois log d’eau puisée, ou met la tête et la majeure partie [de son corps] dans de l’eau puisée, il est comme un second degré d’impureté jusqu’à son immersion. Une fois qu’il s’est immergé, il n’a pas besoin d’attendre le coucher du soleil, parce que cette impureté est d’ordre rabbinique à la base. Et de même, celui qui mange des aliments impurs ou boit des boissons impures et s’immerge n’a pas besoin d’attendre le coucher du soleil [pour que son processus de purification soit terminé]. Et de même, les ustensiles qui sont devenus impurs par des liquides, dès lors qu’on les immerge, ils deviennent purs, et il n’est pas nécessaire d’attendre le coucher du soleil, car ces impuretés sont d’ordre rabbinique à la base.

2. Celui qui reçoit trois log d’eau puisée issus de deux ou trois récipients, si le second [jet] commence avant l’arrêt du premier [c’est-à-dire qu’il n’y a pas d’interruption entre les jets], ils sont associés [et la personne en question est impure]. Et sinon, ils ne sont pas associés. S’ils [les jets d’eau composant ensemble trois log] sont issus de quatre récipients, ils ne sont pas associés. Et bien qu’il n’y ait pas eu d’interruption entre eux, il [la personne en question] est pur. Si elle [l’eau puisée] tombe sur sa tête mais non sur la majeure partie [de son corps] ou sur la majorité de son corps mais non sur sa tête, ou sur sa tête seulement par en haut et sur la majeure partie [de son corps] par le côté ou par en bas, il est pur ; il faut qu’elle [l’eau] tombe sur sa tête et sur la majeure partie [de son corps] qui est proche de sa tête de manière normale. Et de même, s’il met sa tête dans de l’eau puisée mais non la majeure partie [de son corps] ou s’il met la majeure partie [de son corps] mais non sa tête, ou s’il met sa tête seulement, et met la majeure partie [de son corps] [dans l’eau] par le bas [les pieds] ou par le côté, il est pur ; il faut qu’il mette sa tête et la majeure partie [de son corps] qui est proche [de sa tête] de manière normale.

3. Celui qui introduit la moitié de sa tête et de la majeure partie [de son corps] dans de l’eau puisée, et de l’eau puisée tombe sur son autre moitié, étant donné que la moitié [de son corps a reçu l’eau qui] est tombée et la moitié [de son corps] a pénétré [dans l’eau], il est pur.

4. Si les trois log [d’eau] qui sont tombés sur lui ou dans lesquels il a pénétré sont composés en partie d’eau puisée et en partie d’eau non puisée, ou si du vin, du miel ou du lait y est mélangé, il est pur ; il faut [pour qu’il soit impur] que tous les trois [log d’eau] soient de l’eau puisée. Ces trois log [d’eau puisée] qui sont tombés sur un individu pur ou dans lesquels il a pénétré et qui ils l’ont rendu impur, dès lors qu’il devient comme un second [degré d’impureté], cette eau est impure, puisqu’elle a été en contact avec un second [degré d’impureté], et cette eau dit à l’individu [qui était] pur : « Je l’ai rendu impur et il m’a rendue impure ».

5. Au début, on laissait les pains de terouma à côté des rouleaux [parchemins des écrits saints], et l’on disait : « L’un et l’autre sont saints », et les rats venaient et déchiraient les rouleaux. C’est pourquoi, ils décrétèrent que toute terouma qui est en contact avec l’un des rouleaux saints devienne impure, et soit considérée comme un troisième degré d’impureté, comme si elle avait été en contact avec un second degré, et ainsi, tous les rouleaux saints invalident la terouma comme un second [degré]. Plus encore, celui qui a les mains pures et touche l’un des rouleaux saints, ses mains deviennent second degré [d’impureté] et contaminent les aliments et les boissons. Et bien que les mains ne deviennent impures que par un premier degré d’impureté, comme nous l’avons expliqué, elles deviennent impures par un rouleau.

6. Les lanières des téfilin avec les téfilin et les marges des rouleaux, qui sont en haut, en bas, et à la fin quand elles sont attachées au rouleau, et un parchemin qui a été effacé et où il est resté quatre-vingt cinq lettres, et un parchemin où quatre-vingt cinq lettres de la Torah sont écrites comme la section « Vayehi Binsoa Haarone » rendent les mains impures. Et ce ne sont pas les écrits de la Torah seulement [qui rendent les mains impures], mais tous les écrits saints, même le Cantique des cantiques et l’Ecclésiaste, qui sont des paroles de sagesse, rendent les mains impures.

7. Les sections araméennes [des livres] de Ezra et de Daniel font parties des écrits saints. Par contre, une section araméenne écrite en hébreu ou une section hébraïque écrite en araméen, et les écrits saints écrits en écriture hébraïque [l’ancienne écriture, remplacée à l’époque d’Ezra par l’écriture assyrienne, employée jusqu’à nos jours pour tous les livres saints], ne rendent pas les mains impures ; il faut [pour qu’ils contaminent les mains] qu’ils soient écrits en [écriture] assyrienne sur une peau et avec de l’encre.

8. Celui qui écrit le Halel et le Chéma à un enfant pour qu’il étudie, bien qu’il n’en ait pas le droit [car il est défendu d’écrire des sections à part], ils [ces parchemins] rendent les mains impures.

9. Les fils et les lanières qui ont été cousus aux rouleaux, bien qu’il ne soit pas permis de les garder [car les parchemins ne doivent être cousus qu’avec des nerfs d’animaux], tant qu’ils sont attachés aux rouleaux, ils rendent les mains impures.

10. Les mantilles et les tissus des rouleaux [que l’on tient en lisant pour ne pas toucher directement le parchemin] s’ils sont cousus, rendent les mains impures, mais les bénédictions [écrites sur du parchemin], bien qu’elles contiennent des lettres du Nom [de D.ieu] et plusieurs passages de la Torah, elles ne contaminent pas les mains.

11. Les rouleaux des hérétiques ne rendent pas les mains impures. La section de la [femme] sotah [écrite sur du parchemin et diluée dans l’eau pour être bue par la femme sotah], étant donné qu’elle est destinée à être effacée [dans l’eau], elle ne rend pas les mains impures.