Lois relatives aux autres pères d’impureté: Chapitre Sept
1. Il est un principe explicitement mentionné dans la Torah que les aliments et les boissons contractent l’impureté, ainsi qu’il est dit : « de toute nourriture qui est mangeable, sur laquelle viendrait de l’eau deviendra impure ». Et un aliment devenu impur ne contamine pas un autre aliment d’après [la stricte loi de] la Torah, et les boissons devenues impures ne rendent pas une autre chose impure d’après la Torah. Toutefois, par ordre rabbinique, ils [les sages] ont décrété qu’un aliment impur qui est en contact avec un autre aliment le rende impur. Et de même, si un aliment impur touche des liquides, ils sont impurs. Et un aliment ne rend jamais impur un ustensile qui est en contact avec lui, même par ordre rabbinique. Et de même, ils [les sages] ont décrété que les liquides impurs contaminent les aliments, les liquides, ou les ustensiles en contact avec eux.
2. Il n’existe pas de dérivé d’impureté qui contamine les ustensiles, à l’exception des liquides impurs, et cette impureté est d’ordre rabbinique, et ce [les liquides impurs transmettent l’impureté aux ustensiles], à condition que ces liquides soient devenus impurs par [une chaîne à partir d’]un des pères d’impureté, de la Torah ou d’ordre rabbinique. Et pourquoi [les sages] ont-ils décrété que les liquides impurs contaminent les ustensiles ? Ceci est un décret, du fait d’une substance liquide issue [du corps] d’un zav, qui est un père [d’impureté] et contamine les ustensiles selon la loi de la Torah, ainsi qu’il est dit : « Et si le zav crache sur celui qui est pur », comme nous l’avons expliqué.
3. Quand ils [les sages] ont décrété que les liquides contaminent les ustensiles, ils ont décrété qu’ils contaminent les ustensiles par l’intérieur. Quel est le cas ? S’ils tombent dans l’espace intérieur d’un récipient en argile [même sans être en contact avec la paroi], il devient entièrement impur, et a le statut de second degré [d’impureté]. Et s’ils sont en contact avec la paroi intérieure d’autres ustensiles de leur espace intérieur, ils les rendent tous impurs, et ils deviennent second degré [d’impureté]. Par contre, si des liquides impurs sont en contact avec la paroi extérieure d’un récipient, qu’il s’agisse d’un récipient en argile ou d’un récipient immergeable [c’est-à-dire que l’on peut purifier en trempant dans le bain rituel], ou d’un récipient en métal, seule la paroi extérieure devient impure, et est second degré [d’impureté] et la paroi intérieure ne devient pas impure. Dans quel cas cela s’applique-t-il ? Pour la terouma. Mais pour la [nourriture] sanctifiée, un récipient dont la paroi extérieure est devenue impure devient entièrement impur et est second degré d’impureté.
4. Nous avons déjà expliqué que les aliments ne contaminent pas les ustensiles, alors que les liquides transmettent l’impureté [aux récipients]. Et pourquoi [les sages] ont-ils fait cette distinction concernant l’impureté des liquides, en disant qu’un ustensile dont la paroi extérieure a été en contact avec des liquides impurs, sa paroi intérieure ne devient pas impure pour la terouma ? Pour indiquer que l’impureté de ces ustensiles est d’ordre rabbinique, afin que l’on ne brûle pas pour cela la terouma et les offrandes.
5. Nous avons déjà expliqué que les aliments et les boissons qui ont été en contact avec l’un des pères d’impureté ont le statut de premier degré d’impureté. Et de même, si un aliment est en contact avec un homme ou avec un ustensile devenu impur par un père [d’impureté], cet aliment a le statut de second degré d’impureté, et un aliment qui est en contact avec ce second [degré d’impureté] est désigné comme troisième degré d’impureté. Et si le troisième [degré] est en contact avec un quatrième aliment, il est désigné comme quatrième degré d’impureté. Dans quel cas cela s’applique-t-il ? Pour les aliments. Mais en ce qui concerne les liquides, qu’il s’agisse d’un liquide qui est en contact avec un père d’impureté ou qui est en contact avec un premier ou un second degré, ce liquide est premier degré d’impureté, et contamine un autre [liquide], et celui-ci contamine un autre [liquide], [et ainsi de suite] même s’ils sont cent, car on ne fait pas le décompte [des rangs de la chaîne d’impureté] pour les liquides. Comment cela s’applique-t-il ? Du vin qui est en contact avec un père d’impureté ou avec un premier ou un second degré, est considéré comme premier degré d’impureté. Et de même, si ce vin est en contact avec de l’huile, et l’huile avec du lait, le lait avec du miel, le miel avec de l’eau, et l’eau avec un autre vin, et ainsi de suite, tous sont premier degré d’impureté, comme si chacun d’entre eux était directement devenu impur par un père [d’impureté], et tous contaminent les ustensiles. Et de même, [dans le cas d’]un récipient dont la paroi extérieure est devenue impure par des liquides, et d’autres liquides sont [ensuite] en contact avec la paroi extérieure du récipient impur, même si ce sont des liquides profanes, ces autres liquides deviennent premier degré d’impureté et contaminent les autres ustensiles et leur confère le statut de second degré, et il est inutile de dire qu’ils contaminent les autres aliments et boissons.
6. Quand la paroi extérieure d’un récipient devient impure par des liquides, et que des aliments sont en contact avec la paroi extérieure du récipient impur, même si ce sont des aliments de terouma, ils sont purs, parce qu’un récipient dont seule la paroi extérieure est devenue impure ne rend les aliments impurs que par rapport aux offrandes, car un récipient dont la paroi extérieure est devenue impure est entièrement impur pour les offrandes, comme nous l’avons expliqué. Et c’est pourquoi, il contamine la [nourriture] sanctifiée.
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