Lois du rouleau de la Torah : Chapitre Sept

1. Il est un commandement positif qui incombe à chaque juif d’écrire pour lui-même un rouleau de la Torah, comme il est dit : « Et maintenant, écrivez pour vous ce cantique », c'est-à-dire écrivez pour vous la Torah, où se trouve ce cantique. En effet, la Torah ne doit pas être écrite passages par passages. Même si ses pères lui ont laissé [en héritage] un rouleau de la Torah, il lui appartient d’en écrire un à ses frais. S’il l’écrit de sa main, cela est considéré comme s’il l’avait reçu sur le Mont Sinaï. S’il ne sait pas écrire, il le fait écrire par une autre personne. Qui corrige, fut-ce une seule lettre d’un rouleau de la Torah [le rendant ainsi valide] est considéré comme s’il l’avait écrit entièrement.

2. Le roi est enjoint d’écrire un autre rouleau de la Torah pour lui-même, en tant que roi, en plus du rouleau qu’il possédait avant d’être roi, comme il est dit : « Or, quand il s’assiéra sur le trône royal, il écrira pour lui ». [L’exactitude de ce rouleau] est vérifiée au moyen du rouleau [de la Torah] qui se trouve dans la cour [du Temple], selon l’instruction du Grand tribunal [le Grand Sanhédrine]. Celui [le rouleau de la Torah] qu’il possédait avant d’être roi, il le met dans sa salle des trésors, et celui qu’il a écrit ou qui a été écrit pour lui après qu’il est devenu roi, doit toujours l’accompagner. Quand il part en guerre, le rouleau de la Torah l’accompagne. Quand il revient, il l’accompagne. Lorsqu’il siège au jugement, il l’accompagne. Lorsqu’il se met à table, il est en face de lui, comme il est dit : « il restera avec lui, et il devra y lire toute sa vie durant ».