Moïse dit au peuple juif que s’il veille à observer tous les commandements de D.ieu, jusqu’à ceux qui apparaissent sans grande portée, D.ieu lui accordera tous les moyens matériels nécessaires pour lui permettre d’accomplir Sa volonté.
La véritable rétribution
וְהָיָה עֵקֶב תִּשְׁמְעוּן אֵת הַמִּשְׁפָּטִים הָאֵלֶּה וּשְׁמַרְתֶּם וַעֲשִׂיתֶם אֹתָם וגו': (דברים ז:יב)
[Moïse dit au peuple juif :] « Si vous obéissez aux lois [de D.ieu], que vous y êtes fidèles et les accomplissez... » Deutéronome 7,12

Si D.ieu nous accordait toute Sa bienveillance même dans le cas où nous ne la méritons pas, Il ne nous ferait ainsi aucune faveur. En premier lieu nous nous sentirions comme de petits enfants dont les parents ignorent leur conduite infantile pour la raison qu’on ne saurait attendre d’eux une conduite adulte. Pire encore, cela entamerait notre foi en la justice divine. Nous vivrions alors une existence indigne et hasardeuse.

Les récompenses pour l’observance des commandements de D.ieu sont si amples qu’elles sont hors de proportion avec l’effort requis pour les accomplir. Néanmoins, pour les raisons mentionnées plus haut, D.ieu rendit l’octroi de leur rétribution tributaire de nos efforts, et l’octroi de leur rétribution infinie, tributaire d’un effort qui fait spécifiquement écho à leur nature infinie et illimitée.

Aussi devons-nous veiller à accomplir les commandements paraissant de moindre importance avec le même dévouement que celui déployé pour accomplir les commandements qui paraissent d’une importance critique. Cela atteste que ce qui importe pour nous est le fait que D.ieu désire nous voir observer Ses commandements, et non la perception qui est la nôtre de l’importance de tel commandement ou de tel autre. Alors D.ieu nous accorde Sa bienveillance bien au-delà de la stricte valeur de ce que nous avons gagné.1