7:12 Si vous écoutez. La récompense pour la pratique des commandements ne peut être simplement la bénédiction d’abondance matérielle, car une telle récompense ne serait pas proportionnelle aux effets profonds de cette observance. Les sages soulignent que même le plaisir incomparable éprouvé par l’âme dans l’au-delà est peu de chose par rapport à celui qui découle d’une seule heure passée à accomplir la volonté de D.ieu dans ce monde.1
En fait, c’est l’intimité avec D.ieu à laquelle nous parvenons par l’observance de Ses commandements2 qui constitue leur véritable récompense. Aussi, l’abondance matérielle promise par la Torah n’est pas une fin en soi, mais simplement le moyen dont D.ieu Se sert pour nous aider davantage à accomplir Ses commandements.3
De même, l’abondance matérielle qui nous attend dans l’ère messianique n’est pas une fin en soi, mais la circonstance qui nous permettra d’accomplir la volonté de D.ieu et de pratiquer les commandements de la manière idéale.4
Gardera l’alliance pour toi. Une alliance est un pacte conclu par deux parties qui conviennent de toujours se comporter avec un amour réciproque, même si la conduite de l’autre ne justifie plus par la suite un tel sentiment. Aussi, si D.ieu a conclu une telle alliance avec nous, jurant à nos ancêtres de nous traiter toujours avec bienveillance, pourquoi ceci dépend-il désormais de notre accomplissement des commandements ?
La réponse à cette question est que, si D.ieu remplissait les termes de cette alliance au sens littéral, nous accordant Sa bienfaisance même lorsque nous ne la méritons pas, Il ne nous rendrait pas service. Tout d’abord, nous nous sentirions comme des petits enfants, dont les parents négligent le comportement infantile parce que l’on ne saurait attendre d’eux qu’ils agissent comme des adultes. Pire encore, cela saperait notre croyance en la justice divine, et nous vivrions ainsi dans la honte ou la confusion.
Les récompenses pour l’accomplissement des commandements de D.ieu sont si grandes qu’elles ne sont pas proportionnelles à l’effort requis pour les accomplir. Néanmoins, pour les raisons qui viennent d’être évoquées, D.ieu a subordonné l’octroi de ces récompenses à nos efforts, et l’octroi de récompenses infinies à des efforts reflétant précisément leur nature infinie et illimitée.
Par conséquent, nous devons prendre soin d’accomplir les commandements qui semblent moins importants avec le même dévouement avec lequel nous accomplissons naturellement ceux qui paraissent plus importants. Cela montrera que ce qui compte pour nous, c’est le désir de D.ieu de nous voir observer ces commandements, et non notre évaluation personnelle de leur degré d’importance. D.ieu déversera alors sur nous Sa bonté au-delà de la stricte récompense que nous serions censés recevoir.5
8:4 Les nuées de Gloire les lavaient et les repassaient. Il nous arrive parfois de nous sentir découragés face à la dissimulation de D.ieu dans ce monde. Mais, plutôt que de succomber au désespoir, nous devons prendre cela comme un défi pour surmonter les obstacles qui s’interposent entre nous et la révélation divine. Car c’est bien parce que le sentiment d’être éloigné de D.ieu peut nous inspirer à Le chercher avec une plus grande détermination que D.ieu Se cache de nous.
Les vêtements spirituels de l’âme sont ses modes d’expression : la pensée, la parole et l’action. Les vêtements que nous tissons en poursuivant des fins profanes, éphémères ou égoïstes s’usent bien vite ; ceux que nous tissons par l’étude de la Torah, la prière et l’observance des autres commandements de D.ieu ne tombent jamais en lambeaux. Il s’ensuit que mélanger nos priorités personnelles avec nos recherches du Divin nuit à la qualité et à la durabilité des vêtements que nous tissons. Mais si nous nous entraînons à utiliser notre sentiment d’éloignement – le sentiment d’être « sous le nuage » – pour raffiner nos intentions au feu de la passion divine, les vêtements tissés par l’étude, la prière et l’accomplissement des commandements seront, en conséquence, purs et éternels.6
8:8 Une terre de blé. Le blé est principalement utilisé pour l’alimentation humaine, tandis que l’orge sert davantage à l’alimentation animale. De ce fait, ces deux céréales représentent nos démarches liées au traitement des aspects divin et animal de notre personnalité. Le vin, produit accompli du raisin qui libère les inhibitions et « réjouit le cœur de l’homme »,7 représente la joie dont nous devons infuser le travail à mener avec nos deux natures, divine et animale. Les premiers vêtements d’Adam et Ève étaient faits de feuilles de figuier ;8 c’est pourquoi la figue représente nos efforts pour raffiner les « vêtements » de notre âme, à savoir la pensée, la parole et l’action. La grenade pleine de graines symbolise la multitude des commandements divins,9 à travers lesquels nous raffinons le monde qui nous entoure. Ainsi, ces cinq espèces décrivent la façon dont nous accomplissons notre mission dans le monde, progressant du travail le plus facile à mener (comme l’est celui de manifester notre nature intérieure, divine) au plus difficile (consistant à raffiner le monde extérieur).
La répétition du mot « terre » – soulignant le cadre dans lequel se déroule tout ce travail – fait allusion à l’effort supplémentaire que nous devons investir pour atteindre notre objectif tant que nous vivons en exil, lorsque l’effort requis de nous est beaucoup plus grand que celui exigé en Terre Sainte pendant les périodes de révélation divine manifeste.
9:17 J’ai saisi les deux tables. Moïse portait déjà les deux tables ; aussi, il n’avait pas besoin de les « saisir » pour les briser. Il les saisit comme un geste d’appropriation ; il voulut se les approprier comme des objets personnels afin d’assumer l’entière responsabilité de les briser.
Nous voyons ici le dévouement désintéressé de Moïse envers le peuple juif. Non seulement il brisa les tables afin de « détruire la preuve » de l’alliance du peuple juif avec D.ieu que le premier venait de rompre. Non seulement il était prêt à faire don de sa vie afin que D.ieu pardonne au peuple juif : il alla même jusqu’à endosser la responsabilité de briser les tables ! Et rappelons que Moïse n’avait eu absolument aucune part dans l’incident du veau d’or ; il n’était même pas « coupable » d’avoir failli à l’empêcher, puisqu’il n’était pas présent lors de l’incident !
L’exemple de Moïse est une leçon pour nous tous, car nous sommes tous des dirigeants. Nous sommes tous responsables les uns des autres – que ce soit dans le cercle de notre famille, de nos amis, de nos associés, du peuple juif ou de toute l’humanité. Nous devons être prêts à renoncer à tout ce qui est nécessaire – que ce soient nos ressources, notre réputation, voire notre vie – afin d’assurer la survie du peuple juif et la poursuite de notre mission Divine de transformer le monde en véritable demeure pour D.ieu.10
10:2 Sur les premières tables, que tu as brisées. Moïse brisa les premières tables quand il vit que le peuple juif avait fabriqué le veau d’or. Ces tables brisées étaient conservées dans une caisse en bois spéciale, que D.ieu ordonna à l’armée juive d’emporter avec elle chaque fois qu’elle sortait au combat. Mais comment l’éternel témoignage de la faute commise par les Juifs en fabriquant le veau d’or pouvait-il être d’une quelconque aide – ou d’un quelconque mérite – à l’heure où ils risquaient leur vie dans la bataille ?
Moïse brisa les tables lorsqu’il vit le veau d’or parce qu’à ce moment-là elles perdirent toute valeur. La Torah « s’éleva » hors des tables et retourna au ciel, en conséquence de quoi elles devinrent deux pierres « inertes ». Certes, c’est D.ieu Lui-même qui les avait gravées, mais elles n’étaient à présent rien comparées à ce qu’elles étaient devenues lorsque D.ieu y avait inscrit les Dix Commandements. Les tables brisées nous enseignent ainsi que nous ne devons jamais être satisfaits de notre propre valeur ; nous devons toujours nous efforcer de développer au maximum notre potentiel.
De même, le but de la guerre contre les peuples qui occupaient la terre d’Israël à l’époque était de transformer le sol et les pierres en Terre Sainte. La terre d’Israël avait été choisie par D.ieu pour devenir la demeure du peuple juif, mais cela n’était pas suffisant ; il fallait encore concrétiser son potentiel.
La même leçon est valable de nos jours. Au lieu de nous contenter de réussites passées, nous devons continuellement nous efforcer de réaliser notre potentiel personnel et notre mission Divine, en reconnaissant que sans eux, nous ne sommes rien de plus qu’une pierre inerte et brisée.11
10:12 Seulement de vénérer l’Éternel, ton D.ieu. Bien que, dans certains contextes de la Torah, la « crainte de D.ieu » signifie « la crainte que D.ieu nous punisse », dans la plupart des cas cette crainte se réfère à la conscience palpable de Sa présence ; dans ce contexte, la « crainte » est simplement celle que D.ieu nous voie en train de faire quelque chose qui provoquerait notre embarras ou un sentiment de honte à Ses yeux, une simple conséquence d’une intensité sensiblement accrue de la conscience divine.
C’est dans cet esprit que les sages du Talmud s’interrogent, au sujet de ce verset : « La crainte du Ciel est-elle donc une chose tellement insignifiante ? » Et de répondre eux-mêmes : « Oui, pour Moïse, c’est une petite chose. »12
Il ne fait pas de doute que Moïse s’adresse ici à tout le peuple juif. Comment se peut-il que la facilité apparente avec laquelle il parvint à la crainte de D.ieu ait été pertinente pour le reste du peuple – qui ne se trouvait certainement pas à son niveau spirituel ? Cela s’explique par le fait que, sans le moindre doute, chaque Juif possède en lui une « étincelle » de l’âme de Moïse. Lorsque nous révélons notre Moïse intérieur, la crainte de D.ieu devient relativement facile à atteindre.
Le Moïse qui vit en nous est notre capacité innée à atteindre des degrés profonds de conscience divine. Le fait de posséder cette étincelle intérieure permet à tout un chacun de réfléchir et de méditer sur l’immanence et la transcendance infinies de D.ieu, éveillant ainsi en nous une profonde conscience de Sa présence. Bien que nous puissions ne pas être en mesure d’entretenir constamment cette conscience, la profondeur que garde son empreinte sur nous lorsque nous réfléchissons à l’immanence et la transcendance de D.ieu « simplifie » relativement l’éveil de cette conscience à tout moment. Ainsi, « pour [le] Moïse [qui vit en nous nous], c’est vraiment une petite chose ».13
11:13 Si vous étudiez continuellement Mes commandements. Dans la prière quotidienne, ce passage apparaît en deuxième paragraphe du Chema (le premier se trouve vers la fin de la paracha de Vaét’hanane).14 Semblable au premier paragraphe à bien des égards, et paraissant même le répéter, il possède néanmoins des différences significatives :
• Le premier paragraphe est entièrement formulé au singulier (on s’y adresse à chaque Juif individuellement), tandis que le second est principalement formulé au pluriel (les Juifs y sont abordés comme une communauté).
• Dans le premier paragraphe, il est ordonné d’aimer D.ieu « de tout ton cœur, de toute ton âme, et de tous tes moyens ». Dans le deuxième paragraphe, le troisième type d’amour – « de tous tes moyens » n’est pas mentionné.
• À la différence du premier paragraphe, le second aborde la question de la récompense et de la punition.
• Contrairement au premier paragraphe, le deuxième traite de la possibilité de l’exil et de la façon dont le Juif peut et doit continuer à servir D.ieu même en de telles circonstances.
• Dans le premier paragraphe, le commandement d’étudier la Torah est mentionné avant celui des tefiline, tandis que, dans le deuxième, le commandement des tefiline précède celui d’étudier la Torah.
• Dans le premier paragraphe, le commandement d’étudier la Torah est cité en référence à l’enseignement donné aux étudiants, alors que, dans le deuxième, il est mentionné en référence à celui prodigué à ses enfants.
Ces différences reflètent les aspects divers de notre relation avec D.ieu tels qu’ils sont décrits dans les paracha de Vaét’hanane et d’Eikev.
La clé pour comprendre les différences entre ces aspects de la relation réside dans le terme utilisé pour décrire une forme de l’amour de D.ieu qui n’apparaît que dans le premier paragraphe ». Dans les nombreuses (מאד) du Chema : « de tous tes moyens occurrences où ce terme apparaît dans les Textes, il est utilisé comme un adjectif signifiant « très » ou « beaucoup », de sorte qu’une autre traduction possible ici serait « beaucoup », ou « au-delà de tes capacités ». Ainsi, la réflexion que présente le premier paragraphe du Chema est celle qui nous conduira à aimer D.ieu au-delà de nos capacités naturelles, alors que celle présupposée par le deuxième paragraphe ne le fera pas.
La méditation constante sur la transcendance de D.ieu – la vision de Moïse pour le peuple juif présente dans le premier paragraphe du Chema – est d’une si grande intensité que l’accomplissement de la volonté de D.ieu va de soi ; il n’y a aucune raison de nommer la récompense et la punition, et la possibilité de l’exil n’est pas même envisagée. En outre, l’intensité de cette conscience divine nous permet de transcender notre nature finie et d’aimer D.ieu « au-delà de tes capacités naturelles », soit au-delà de nos limites naturelles. Lorsque tel est le cas, chacun de nous peut compter sur lui-même et sur son expérience personnelle de la Divinité pour assurer son engagement à l’égard de D.ieu et de Sa volonté.
De même, par rapport à l’observance des commandements, l’étude de la Torah constitue une expérience directe du Divin, dans la mesure où, en l’étudiant, nous parvenons à entrevoir l’esprit de D.ieu, pour ainsi dire. Dans ce contexte, la priorité est donnée à l’étude sur l’accomplissement des commandements de la Torah.
Cependant, que cette vision de la réalité soit exprimée au singulier renvoie au fait que, somme toute, elle n’est pertinente que pour quelques individus choisis, les rares personnes spirituellement douées qui peuvent en effet entretenir sans interruption une telle conscience transcendante. En revanche, la conscience de l’immanence de D.ieu partout dans la Création est une « conscience pour le grand public » ; c’est la raison pour laquelle le deuxième paragraphe du Chema est rédigé au pluriel.
Puisque, à ce niveau moins intense de la perception divine, nous sommes pleinement conscients de notre existence, nous sommes par là même susceptibles de placer par erreur ce que nous percevons comme nos priorités avant celles de la Torah. Dès lors, il devient nécessaire de définir les conséquences de l’obéissance comme de la négligence de l’appel de D.ieu. Étant faillibles, le recours exclusif à nos efforts personnels donne lieu à la possibilité de l’exil ; aussi, nous devons nous tourner vers les autres en quête de soutien collectif afin de renforcer notre engagement à la volonté de D.ieu – autre raison pour laquelle ce paragraphe est formulé au pluriel plutôt qu’au singulier.
De manière analogue, l’expérience de l’accomplissement des commandements de D.ieu, par rapport à celle de l’étude de la Torah, est une expérience indirecte de D.ieu : c’est la raison pour laquelle la priorité lui est donnée.
Jusqu’ici, le deuxième paragraphe semble être une descente décourageante depuis les hauteurs de l’utopie décrite au premier paragraphe. Toutefois, comme nous l’avons vu plus tôt, le scénario apparemment plus bas présente souvent un avantage par rapport au scénario présumé plus élevé.15 En effet, la conscience de la transcendance de D.ieu peut engendrer une dissolution plus complète et absolue de la volonté devant Sa présence, mais elle a le désavantage de dépasser tellement notre conscience naturelle qu’elle ne peut pas l’affecter ou la transformer. En revanche, la conscience de l’immanence de D.ieu devant, de par sa nature même, s’imprégner dans la trame de notre vie ordinaire, elle affecte beaucoup plus profondément la racine de notre conscience naturelle, et parvient plus efficacement à la transformer en conscience divine.
Néanmoins, en dépit de son applicabilité restreinte à quelques individus choisis et sa défaillance inhérente, la vision supérieure de notre relation avec D.ieu reste une partie de la prière quotidienne, précédant même la récitation de la vision inférieure. Ceci nous rappelle que peu importent nos limites, nous devons toujours aspirer au moment dans l’avenir où nous serons en mesure de les dépasser ; et en outre, que de temps en temps il nous est possible de nous élever au-dessus de nous-mêmes et de vivre la vie comme si l’on appartenait à l’élite spirituelle qui vit ainsi constamment.16
11:16 Et vous négligerez (littéralement, « vous vous détournerez ») et vous servirez. Le Baal Chem Tov interprétait ce verset comme signifiant que, dès le moment où quelqu’un se détourne de D.ieu, il est « au service des idoles ».17
La conscience divine englobe la conscience que D.ieu est la seule véritable réalité en soi, et que tout le reste dépend de Sa réalité. Dès que quelqu’un permet à sa conscience de s’éteindre, il attribue tacitement à la création au moins une certaine réalité indépendante. Ayant perdu de vue le fait que D.ieu est la seule force autonome dans le monde, il succombe à l’illusion d’avoir à honorer les « déités » inférieures, qu’il s’agisse des forces célestes, naturelles ou sociales (telles que la richesse, le pouvoir ou le prestige). C’est là une forme d’idolâtrie subtile, mais bien réelle.18
11:20 Tu dois inscrire. Il est de coutume que le scribe écrive le Nom de D.ieu Chakaï (שדי) sur le verso de la mezouza. La mezouza est ensuite enroulée et placée dans son étui avec le Nom Chakaï tourné vers l’extérieur.19 Ce Nom peut être vu comme un acronyme des mots « Gardien des Portes d’Israël » (שומר דלתות ישראל).20
Bien qu’il n’y ait rien de mal à enfermer les mezouzot dans des boîtiers ornementaux ou artistiques, il ne faut jamais lésiner sur la qualité des parchemins afin de se permettre d’acquérir des boîtiers plus coûteux, puisque seuls les parchemins permettent l’accomplissement de ce commandement et produisent les effets spirituels et matériels que le commandement est appelé à fournir. D’où l’importance particulière de veiller à ce que toutes les mezouzot apposées sur les poteaux de nos maisons et lieux de travail soient réalisées par des scribes experts dans le respect des normes les plus strictes de la loi juive.
Tu dois inscrire. En apposant une mezouza sur les poteaux de nos maisons, nous affirmons que tous nos biens et tous les aspects de notre vie sont imprégnés de cette consécration à D.ieu.
La mezouza est apposée sur le poteau droit de la porte parce que le côté droit est associé à l’amour, comme le dit le Cantique des Cantiques :21 « Sa main droite m’étreint » ; et le maintien de la conscience divine, que les passages contenus dans la mezouza nous assurent, nous inspire à aimer D.ieu dans tous les aspects de notre vie.
L’acte d’apposer une mezouza sur le poteau de l’entrée à la maison – en plus de toutes les autres portes intérieures – constitue une affirmation que les idéaux et la conscience divine inscrits sur la mezouza doivent également nous accompagner lorsque nous quittons notre demeure. Cette conscience divine accrue nous protège spirituellement des séductions matérialistes provenant d’aspects du monde extérieur qui n’ont pas encore été raffinés ; et, puisque toute réalité spirituelle trouve son expression dans la réalité matérielle, la mezouza sert également à nous protéger du mal matériel.22
11:22 Et marcher dans toutes Ses voies. Les sages expliquent que, d’après cette phrase, on attend de nous que nous imitions la bonté de D.ieu. « Tout comme Il est clément, ainsi vous serez cléments ; de même qu’Il accomplit des actes de bienfaisance, ainsi vous accomplirez des actes de bienfaisances. » Mais, puisque la bonté de D.ieu est infinie, comment peut-on attendre que nous L’imitions ?
La réponse est que c’est pour cette raison précise que D.ieu nous a créés à Son image. En conséquence, nous possédons un potentiel infini à faire le bien.23
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