Pratiquer la joie

Chers amis,

Le mois d’Adar – et une double portion avec ça ! – nous a pris dans ses bras. Le Talmud affirme : « Lorsqu’entre le mois d’Adar, on augmente dans la joie ». « Ce mois qui fut transformé pour eux de tristesse en joie, et de deuil en fête », dit le Livre d’Esther (9,22).

De quelle joie s’agit-il ? De la joie de la mitsva, bien sûr, mais pas seulement.

Toutes les bonnes choses, qu’elles trouvent leur place dans le rite ou non, sont des vecteurs de joie potentiels, et il nous incombe d’amener ce potentiel à son expression. Il suffit qu’elles soient « casher », c’est-à-dire exemptes de caractère spirituel ou moral négatif.

Il faut laisser la joie résonner en nous et en notre quotidien, au point que toutes les dimensions et tous les détails de la vie entrent ensemble en résonnance avec elle. Là est la clé de notre liberté intrinsèque, car la joie a pour vertu de transpercer toutes les barrières.

Pour y parvenir, pour réussir à vivre cet idéal, le Rabbi de Loubavitch fit une proposition dans un discours qu’il prononça en 1992 : dans la mesure où les Psaumes (19,9) nous disent que « les préceptes de D.ieu sont droits et réjouissent le cœur », il est opportun en ce début du mois d’Adar de prendre des résolutions d’avoir des moments d’études de la Torah supplémentaires, aussi bien dans la partie « révélée » de la Torah (le Talmud, la loi, les Écritures...) que dans sa partie « profonde » (la mystique et l’enseignement ‘hassidique). De la sorte, notre âme s’ancrera dans l’essence même de la joie présente dans la Torah, et sera encore plus à même d’aborder l’existence dans une optique joyeuse.

Si vous avez une question sur la manière de vous y prendre, pourquoi ne pas rejoindre un cours sur place ou en ligne dispensé par le centre ‘Habad-Loubavitch près de chez vous ?

Chabbat Chalom !


Emmanuel Mergui
au nom de l’équipe éditoriale de Chabad.org