Lois relatives aux autres pères d’impureté: Chapitre Quatre
1. Les huit rampants mentionnés dans la Torah, qui sont ‘holed, akhbar, tsav, anaka, altaa, koa’h, tinchemet et ‘homet sont tous concernés par la même impureté et sont appelés rampants [sans précision] dans le contexte de l’impureté.
2. Les rampants sont l’un des pères d’impureté ; ils contaminent les hommes et les ustensiles par le contact, et les récipients en argile dans leur espace intérieur, et ne transmettent pas l’impureté en étant portés, et celui qui les touche ne contamine pas les vêtements au moment du contact, et la mesure de [définie pour] l’impureté est la taille d’une lentille, et tous les rampants s’associent pour constituer la taille d’une lentille.
3. Les membres [entiers d’un rampant] n’ont pas de mesure [définie pour transmettre l’impureté] ; [plutôt,] un membre [entier] dans sa forme naturelle [transmet l’impureté].
4. [Dans le cas d’un membre entier,] la chair, les guidine et les os qui n’ont pas la taille d’une lentille, qu’ils aient été séparés d’un [rampant] vivant ou d’un [rampant] mort, transmettent l’impureté, à condition que la chair qui recouvre [l’os] et la moelle osseuse soient suffisantes pour [permettre au membre en question de] guérir [s’il était attaché à son corps, c’est-à-dire que la chair repousse sur l’os et recouvre celui-ci].
5. La chair séparée d’un rampant vivant est pure, car seul un membre qui ressemble au rampant entier transmet l’impureté ; de même que le rampant est constitué de chair, de guidine et d’os, ainsi, le membre qui en est séparé [doit, pour transmettre l’impureté, être constitué de] chair, de guidine et d’os.
6. Le rein, le foie, la langue, et les [organes] semblables, bien que ce soient des membres et qu’ils ne puissent pas être remplacés [c’est-à-dire que si on les retire du corps, ils ne repoussent pas], ils sont considérés comme la chair, et s’ils sont séparés d’un [rampant] vivant, ils sont purs.
7. Le sang d’un rampant est considéré comme sa chair [il transmet l’impureté par le volume d’une olive], et s’associe [à la chair] pour constituer le volume d’une lentille tant qu’il est attaché à la chair.
8. Les os d’un rampant, ses guidine et ses griffes sont purs. Et la peau des ‘holed, akhbar, tsav, et tinchemet est pure, bien qu’elle soit humide et n’ait pas encore été tannée et que l’on n’ait pas marché dessus. Par contre, la peau de anaka, koa’h, altaa et ‘homet est considérée comme leur chair et transmet l’impureté par le volume d’une lentille. Et si on les tanne ou que l’on marche dessus suffisamment pour les tanner, elles sont pures. Qu’appelle-t-on [marcher dessus] suffisamment pour les tanner ? Marcher l’équivalent d’une distance de quatre mil.
9. Le fémur d’un rampant, celui qui le touche est pur, bien qu’il soit rempli de moelle osseuse, à condition que la moelle osseuse frappe [c’est-à-dire qu’il n’est pas immobile à l’intérieur de l’os], de sorte qu’il ne peut pas guérir [même s’il était attachée au corps d’un rampant vivant, c’est-à-dire que la chair qui les recouvre ne pourrait pas être reconstituée]. Par contre, si elle [la moelle osseuse] est immobile et est suffisante pour guérir à l’extérieur [c’est-à-dire que la chair soit reconstituée chez un rampant vivant], celui qui le touche [le fémur] est impur, comme pour tous les membres qui ont [suffisamment de chair ou de moelle osseuse] pour guérir, comme nous l’avons expliqué. Quand le fémur a un trou [même] infime, celui qui le touche, quel que soit le cas, est impur.
10. L’œuf d’un rampant où sont déjà formés les traits [du petit rampant à l’intérieur], bien que le rampant apparaisse à l’intérieur, est pur. S’il a un trou infime, celui qui le touche est impur.
11. Un rampant qui est composé à moitié de chair et à moitié de terre , celui qui touche la [partie de la] chair est impur, [et celui qui touche la partie de] la terre est pur. Et s’il devient un rampant [c’est-à-dire composé de chair] sur toute sa longueur [mais non sur toute sa largeur], même celui qui touche la partie de la terre dont la formation n’est pas terminée est impur.
12. La chair d’un rampant qui s’est gâtée et a pourri et est devenue inapte à la consommation du chien est pure. Si elle devient sèche comme un tesson, [la règle suivante est appliquée :] si elle peut être trempée dans l’eau tiède pendant vingt-quatre et redevenir humide comme auparavant, elle transmet l’impureté. Et sinon, elle est pure, et ne transmet pas l’impureté même comme des aliments impurs. Dans quel cas cela s’applique-t-il ? Pour une partie d’un rampant. Par contre, un rampant [entier] qui devient sec et garde sa forme, ou est brûlé et garde sa forme, étant donné que toute sa forme est intacte, il transmet l’impureté. Et il me semblerait que cette impureté est d’ordre rabbinique.
13. Le volume d’une olive d’une nevéla ou le volume d’une lentille d’un rampant qui ont rétréci sont purs. [Un morceau de] moins du volume d’une lentille d’un rampant, et moins du volume d’une olive d’une nevéla qui ont grossi et ont atteint la mesure [minimale pour transmettre l’impureté], transmettent l’impureté par ordre rabbinique. S’ils avaient la mesure au début et ont diminué, puis, ont gonflé jusqu’à reprendre cette mesure, ils transmettent l’impureté comme auparavant selon la loi de la Torah. Et il en est de même en ce qui concerne le volume d’une olive d’un cadavre.
14. Un rampant ne transmet pas l’impureté avant de mourir. Si sa tête est coupée, bien que la tête soit encore liée au corps, bien qu’il ait des convulsions comme la queue du lézard [dont il s’est séparé, celle-ci remue encore, bien qu’il n’y ait plus de vie], il transmet l’impureté. Toutes les autres créatures abominables [ce qui inclus tous les poissons, oiseaux, insectes et reptiles non cachère qui sont décrits comme tels dans la Torah] et créatures rampantes [créées dans les aliments et les ordures et qui ne se reproduisent pas], comme la grenouille, le serpent, le scorpion et les autres [créatures] semblables, bien qu’ils soient défendus à la consommation, sont purs, et ne sont même pas considérés comme des aliments impurs. Et il n’y a pas parmi tous les rampants [de créatures] qui transmettent l’impureté par leur mort à l’exception des huit espèces énumérées dans la Torah.
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