L’un des concepts fondamentaux du judaïsme est l’unité. Avant tout, bien entendu, l’unité divine : un seul D.ieu, et une seule Torah. Puis vient l’idéal d’une unité et une harmonie intérieures en chaque personne. Il existe une conception tendant à encourager l’abandon à ce qui est physique et ignorant totalement l’âme. Le Judaïsme, lui, enseigne que le but de l’âme est de guider le corps sain en accord avec la Torah ; dans cette perspective, il est fondamental qu’il y ait unité du corps et de l’âme.
Si nous considérons seulement « la vie de l’âme », nous trouvons à nouveau différentes opinions quant au principe dominant de la vie de l’homme et de ses décisions morales : les unes professent que l’homme doit être guidé par son intelligence, sa logique rationnelle et objective ; les autres, par son cœur et ses émotions. Une troisième opinion, peu encline aux et idées et aux émotions, soutient que le facteur fondamental est l’action, et que seul compte la manière dont l’homme agit.
La Torah déclare que l’idéal est l’unité. L’homme doit s’efforcer vers la perfection, laquelle ne peut être réalisée que lorsque la tête, le cœur et la main fonctionnent de concert, dans l’harmonie, et conformément aux désirs du Tout-Puissant.
L’harmonie intérieure la plus haute est exprimée par la Mitsva des Téfiline : un Téfiline autour du bras, face au cœur, et un autre sur la tête, ensemble accomplissent le commandement. Idées, émotions et actions doivent être en harmonie : la compréhension du cerveau, les sentiments du cœur et les actes de la main doivent être accordés les uns aux autres. En outre, l’acte même de revêtir les Téfiline donne un regain de force spirituelle au Juif qui les porte, le mettant à même de vivre une vie de Torah dans l’harmonie de la tête, du cœur et de la main.
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