« Pour le Rabbi, l’unité juive n’est pas un slogan, un souhait ou une promesse ; c’est une réalité. »
– Israël Méir Lau, Grand Rabbin d’Israël
Pour le Rabbi, tous les Juifs forment un tout unique – un corps unique aussi réel qu’un corps humain.
Les enfants représentent une extension indissociable de leurs parents, qu’ils soient sages ou simples, âgés ou jeunes, vertueux ou corrompus. Même lorsqu’ils renient leurs parents, le lien essentiel demeure entre eux. De même, tous les Juifs sont unis car leur essence, leur âme, qui est une partie de D.ieu, est identique et unique.
Chaque Juif individuel constitue une partie unique du tout juifCependant même en tant qu’individus distincts et uniques, tous les Juifs restent interconnectés, à l’image d’un corps humain composé de multiples parties. Ce n’est que lorsque toutes les parties sont connectées que le corps est complet. Chaque Juif constitue une partie unique du tout juif, sans laquelle, D.ieu nous en préserve, le peuple tout entier est incomplet.
Poussant l’analogie du corps plus loin, non seulement chaque Juif est vital pour le peuple juif afin de constituer un tout, mais de plus, chaque Juif apporte quelque chose d’irréalisable par toute autre personne que lui ou elle. La tête, par exemple, n’a pas la mobilité que possède le pied. À cet égard, le pied est même supérieur à la tête et y contribue en transportant la tête et tout le corps vers des endroits où elle ne pourrait pas aller seule !
De même, chaque Juif possède des qualités uniques qui aident à constituer la totalité du peuple juif, et aident à propulser le reste du corps juif mondial vers des sommets toujours plus élevés dans le service de D.ieu.
Reconnaître cette unité aide à intensifier la Ahavat Israël et exige que chacun de nous tende la main et s’assure que tous les Juifs, chaque Juif, trouve sa place et utilise son potentiel, à la fois pour son propre bien et pour celui de tout le peuple juif.
Le Rabbi cherchait à connecter chaque Juif dans le monde à travers l’initiative spirituelle la plus audacieuse jamais entreprise. Pour le Rabbi, l’unité juive n’était pas un slogan – c’était la réalité.
Sensibilisation juive
Pourquoi demanderiez-vous à quelqu’un de mettre les téfiline ou d’allumer des bougies de Chabbat – quelqu’un que vous n’avez jamais rencontré auparavant et que vous ne reverrez probablement jamais ? Et quel est l’intérêt d’encourager ces actes isolés, apparemment incongrus ?
Un disciple du Rabbi – un ‘Hassid – propose les téfiline ou les bougies de Chabbat pour la simple raison que les téfiline et les bougies de Chabbat appartiennent à chaque Juif et chaque Juive. Ils sont offerts en raison de ce que cette personne est déjà, et non parce qu’elle pourrait un jour devenir « orthodoxe ». C’est le droit de la personne d’accomplir la mitsva, et c’est notre privilège de l’aider avec le même zèle et la même compassion avec lesquels nous fournirions à un étranger dans le besoin un repas chaud et un endroit où dormir.
600 000 lettres dans la Torah
Si un Juif connaît quelque manque que ce soit, ce vide affecte tout le peuple juifLe mot « Israël » est l’acronyme de « Yech chichim ribo otiot laTorah – il y a six cent mille lettres dans la Torah. » 600 000 constitue la totalité du peuple juif lorsqu’ils sont devenus une nation en quittant l’Égypte.
Si même une seule lettre dans un rouleau de Torah est endommagée, tout le rouleau est rendu invalide à l’usage, jusqu’à ce que la lettre soit réparée. De même, si un Juif connaît quelque manque que ce soit, ce vide affecte tout le peuple juif.
Sans background juif ?
Un homme d’affaires éminent et un partisan de longue date de ‘Habad commença un office de prière pour débutants dans sa congrégation. Il rapporta avec fierté son initiative au Rabbi. « Mais lorsque j’ai dit au Rabbi que j’avais organisé un office pour 130 Juifs “sans background juif”, a relaté l’homme d’affaires, le sourire du Rabbi a disparu. Il m’a regardé avec ses yeux bleus perçants et j’ai su que j’avais dû dire quelque chose de travers. “Quoi ?” a dit le Rabbi, me donnant la chance de me répéter, ce que j’ai fait. “Sans background juif ?” demanda le Rabbi. Il me regarda comme si j’avais insulté ses enfants. »
« Retourne leur dire qu’ils ont un background. Ce sont les enfants d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, de Sarah, de Rebecca, de Rachel et de Leah. » Le sourire du Rabbi est alors revenu, et il m’a donné sa bénédiction.
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