En une seule journée, les Chlou’him du Rabbi touchent des centaines de milliers de Juifs dans le monde entier, apportant le judaïsme directement à leurs âmes.

Il faut s’efforcer que chacun et chacune accomplisse toutes les mitsvot des jours de Pourim et tous leurs objectifs tel que la halakha le requiert. Ces efforts doivent être menés par la parole, en leur adressant à ce sujet des paroles venant du cœur, et par l’action, dans les lieux et pour les aspects de la fête qui le nécessitent : mettre à disposition un lecteur (de la méguila et, le matin, également pour lire la paracha de Vayavo Amalek), des aliments prêts à être utilisés pour accomplir la mitsva de michloa’h manot et des pièces de monnaie pour accomplir la mitsva de matanot laévyonim.

Il serait bon de joindre également un résumé des lois de Pourim nécessaires, et tout au moins un résumé de l’histoire de Pourim et de la grandeur du miracle.

Et également – et c’est aussi essentiel – l’explication que ce n’est pas « une lecture à rebours »,1 qu’il ne s’agit pas seulement du récit d’événements et d’un miracle survenus dans un lointain passé, mais d’une partie de notre Torah (mot qui a aussi le sens d’« instruction ») qui est éternelle et pertinente en tout lieu, à toutes les époques et pour chacun et chacune.

Cela inclut aussi le fait que, tout comme à l’époque de Pourim, il est vrai à présent – et il est toujours vrai – qu’« Il ne dort ni ne sommeille le Gardien d’Israël »2 [...].

Lettre du 11 Adar 5737 (Likoutei Si’hot vol. 16, p. 619)


Les préparatifs de la campagne de Pourim dans chaque endroit doivent être entamés suffisamment à l’avance, en particulier à partir de Roch ‘Hodech Adar, deux semaines avant la fête,3 comme cela a été mentionné les années précédentes, et en ajoutant à ce qui a été fait par le passé, avec plus d’entrain et de vigueur et, comme le disent nos Sages,4 « on n’encourage que ceux qui sont déjà motivés ».

Si’ha du Chabbat Parachat Michpatim 5747 (Torat Mena’hem 5747 vol. 2, p. 514)