Chaque Juif possède une lettre (spirituelle) dans le Sefer Torah. Le Rabbi a rendu cela manifeste pour les millions de Juifs qui ont acquis une lettre dans l’un des Sifrei Torah collectifs. Citant le verset de Daniel (12,1) : « En ce temps-là, ton peuple sera sauvé, tout celui qui se trouve inscrit dans le livre », il expliqua que l’achat d’une lettre dans l’un des Sefer Torah de l’Unité augmente la protection de l’ensemble du peuple juif.
Le Sefer Torah des enfants juifs
Le fait que les enfants juifs partagent la même appellation de « Tsivot Hachem » les unifie quand bien même ils se trouvent dans des endroits éloignés les uns des autres, même lorsqu’il y a des disparités quant à l’éducation qu’ils reçoivent ou bien dans d’autres aspects qui entraînent qu’ils soient éloignés les uns des autres dans leur façon de servir Hachem en étudiant la Torah et en accomplissant les mitsvot [...]. Malgré cela, le fait qu’ils appartiennent tous au même « Tsivot Hachem » les unit tous, car ils partagent tous le même objectif : accroître la diffusion du judaïsme en eux-mêmes, dans leurs foyers et dans leur environnement, jusqu’à atteindre et illuminer le monde entier.
[...] C’est précisément à travers la Torah et les mitsvot que cette unité peut être véritable. On voit qu’après la Sortie d’Égypte les Enfants d’Israël devinrent unis « comme un seul homme avec un seul cœur » lorsqu’ils arrivèrent « face à la montagne », au mont Sinaï où ils allaient recevoir la Torah.
Plus particulièrement, cela peut être réalisé par la Torah Écrite qui fut donnée aux Enfants d’Israël dans son intégralité au Sinaï (contrairement à la Torah orale, qui, bien que donnée également de manière fondamentale à ce moment-là, fut révélée au cours de toutes les générations qui suivirent).
Je propose donc une campagne entièrement nouvelle : qu’on écrive un Sefer Torah dont les lettres seront exclusivement pour Tsivot Hachem, c’est-à-dire pour les garçons et les filles qui n’ont pas encore atteint l’âge de la bar-mitsva et de la bat-mitsva.
Chaque enfant possédera sa propre lettre dans ce Sefer Torah, et pour que celle-ci soit sa pleine propriété, et aussi ne relève pas du « pain de la honte » [quelque chose acquis sans mérite], chacun payera pour cela une somme qui sera la même pour tous. Et puisque la proposition vient des États-Unis, cette somme sera fixée à un dollar.
[...] Pour renforcer encore plus l’unité de cette chose, ce Sefer Torah sera écrit dans une terre qui est également unifiée, une terre unique parmi toutes les terres du monde entier, la Terre Sainte, « la terre sur laquelle Hachem pose ses yeux en permanence, du début de l’année jusqu’à la fin de l’année ».1 [...] Au sein même de la Terre d’Israël, il sera écrit dans un lieu qui n’a pas été attribué à une tribu particulière lors de la répartition de la terre entre les tribus, un lieu qui rassemble tous les Juifs « dans une harmonieuse unité »2 et qui rassemble en lui toute la Terre d’Israël : la ville sainte de Jérusalem.
[...] Je confie l’organisation de ce projet à mes représentants, le Beth Din de nos rabbanim en Erets Israël et leur secrétaire. Ce sont eux qui mettront le projet en œuvre, qui trouveront le sofer et discuteront avec lui de tous les détails.
L’essentiel est qu’ils veillent à ce que ce soit accompli selon les normes de casherout les plus élevées possibles et avec le plus grand empressement.
Si’ha du 11 Nissan 5741 [1981] (Si’hot Kodech 5741 vol. 3, pp. 130-132)
Le Sefer Torah des adultes
Nous venons du jour saint [de Yom Kippour], où chaque Juif a été scellé pour une bonne et douce année, d’une manière révélée et apparente. De même, notre nation dans son ensemble, « un peuple unique sur la terre », a été scellée pour recevoir toutes les bénédictions matérielles et spirituelles de la Source de toutes les bénédictions, le D.ieu Un.
Comme tous les Juifs jouissent de la présomption d’être intègres (« ‘hezkat casherout ») et d’accomplir la volonté de notre Père céleste, il est certain que chacun – homme, femme et enfant – augmente et s’élève dans l’accomplissement de la Torah et des mitsvot, y compris et surtout dans le « grand principe de la Torah » que constitue la mitsva de « tu aimeras ton prochain comme toi-même ».3
Or, le fait que nous soyons « unis comme un seul homme » suscite l’accomplissement de la prière4 « Bénis-nous, notre Père, par la lumière de Ta face »,5 et cela au point où l’Éternel D.ieu-Tsevaot fera luire Sa face vers nous et nous serons sauvés6 lors de la véritable et complète Délivrance que mènera à bien notre juste Machia’h.
Au vu de l’importance de la chose, une proposition a été faite – qui n’est pas hors d’atteinte, mais très facile à mettre en œuvre7 – pour souligner cet amour et cette unité d’une manière éternelle et authentique : l’achat d’une lettre d’un Sefer Torah écrit pour le mérite de l’ensemble des Enfants d’Israël, car la Torah est authentique et éternelle.8
Chaque communauté aura un Sefer Torah écrit selon sa tradition – avec l’écriture ashkénaze, l’écriture séfarade, l’écriture du Arizal, etc.9 Ils sont tous « la Parole du D.ieu vivant »,10 et ils font tous preuve d’affection et d’amitié les uns envers les autres.11
[...] Puisse D.ieu vouloir que cette proposition soit accueillie favorablement par tous et qu’elle soit effectivement mise en œuvre, dans une mesure digne de l’importance de l’unité du peuple juif.
Lettre générale du 11 Tichri 5742 (Likoutei Si’hot vol. 24, pp. 583-585)
Découvrir le judaïsme à travers le Sefer Torah
Il est déjà arrivé qu’en achetant une lettre dans un Sefer Torah, un enfant a commencé à découvrir le judaïsme. L’enfant (et à travers lui, sa famille) a découvert l’existence du judaïsme, du peuple juif et de la Torah des Juifs.
En particulier, cela fut le cas pour de nombreux enfants qui se trouvent actuellement « derrière le rideau de fer » (tel qu’on l’appelle) [bien qu’en vérité, « même un mur de fer ne peut séparer Israël de leur Père céleste »12 ], qui ne savaient rien du judaïsme : ils ne savaient pas qu’ils appartenaient au peuple juif, ils ne savaient pas ce qu’est le judaïsme, et a fortiori, ils ne savaient rien des détails du judaïsme.
Lorsqu’on les a abordés et qu’on leur a parlé dans leur propre langue de l’achat d’une lettre dans le Sefer Torah, c’était la première fois qu’ils entendaient parler de l’existence d’un objet appelé « Sefer Torah », et plus encore, du fait que cet objet a un rapport avec eux. Ils se sont alors précipités chez leur père ou leur mère et leur ont demandé (en russe) : « Shto takoé Sefer Torah ? – Qu’est-ce qu’un Sefer Torah ? ».
Ces parents étaient également nés (ou avaient été élevés) après que le gouvernement ait interdit l’éducation juive, ils vivaient dans une petite ville de Russie (ou d’un pays similaire), et ils ne savaient pas non plus « shto takoé Sefer Torah ».
Ils se sont donc mis en quête de quelqu’un qui en saurait plus (leur grand-mère, leur grand-père ou une autre personne âgée juive) dans leur petite ville, à qui ils demandèrent : « Shto takoé Sefer Torah ? ». La personne âgée se mit alors à leur expliquer la chose, avec force détails.
Mais n’ayant jamais vu de Sefer Torah, l’enfant avait du mal à se le représenter. Il se mit à demander qu’on lui montre à quoi ressemble un Sefer Torah (un « svitok Tory », comme ils l’avaient décrit en russe).
C’est ainsi que les parents ont emmené l’enfant dans une synagogue et lui ont montré un Sefer Torah. (Ils ont probablement dû se faufiler discrètement pour qu’on ne voie pas que telle famille se rend dans une synagogue et y amène ses enfants.) Et l’enfant, fidèle à sa nature de ne pas se contenter d’une seule question, a demandé : « Shto eto takoé ? – Qu’est-ce que c’est ? »
Il voyait bien le Sefer Torah, mais qu’est-ce que c’est qu’un Sefer Torah ?, demandait-il ?
Il demanda aussi : « Qu’est-ce que cela signifie qu’il y a une certaine boukva – une lettre – dans le Sefer Torah qui est à moi, comme on me le dit, et si je le souhaite, ils feront une loterie13 pour que je sache laquelle est la mienne ? Et que signifie “Torah” ? »
On lui répondit alors que Torah signifie « instruction », une instruction pour lui aussi, même si ni lui, ni son père, ni sa mère n’avaient jamais vu de Sefer Torah (ou peut-être même entendu parler de l’existence d’un Sefer Torah)...
Si’ha du 17 Tamouz 5741 (Likoutei Si’hot, Vol. 23, pp. 296-297)
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