L’éducation est mise en avant à Pessa’h. Il est en effet dit dans la Torah : « Tu raconteras à ton fils »,1 ce qui inclut toutes les sortes de fils, comme nos Sages l’ont dit : « La Torah a parlé à propos de quatre fils »2 : non pas seulement le fils « sage », mais aussi celui qui est son inverse,3 ainsi que le « simple » et « celui qui ne sait pas interroger ».
Suivant cela, il convient de s’efforcer que le soir du Séder, tous les quatre fils soient assis à la table du Séder, c’est-à-dire de faire en sorte que même ceux qui, toute l’année, sont éloignés du judaïsme, de la Torah et des mitsvot participent eux aussi au Séder.
La façon d’y parvenir a priori est que les rabbins locaux – les rabbins responsables d’une ville, les rabbins responsables d’un village et ceux responsables d’un quartier – organisent des « Séders publics » en chaque lieu auxquels ils inviteront tous les habitants et en particulier les enfants à participer.
[...] Grâce à la tenue de ces « Séders publics » auxquels participeront des « nouveaux visages », où l’on fera connaissance avec les enfants et leurs parents etc, il sera possible de poursuivre cette connexion également après Pessa’h en relation avec de nombreux éléments du judaïsme, de la Torah et des mitsvot.
27 Adar Chéni 5746 [1986] (Torat Mena’hem 5746 vol. 2, pp. 851–852)
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