Question :
Mon fils vient de se fiancer à une merveilleuse jeune fille juive, D.ieu merci. Nous l’aimons et nous l’adorons – elle est tellement gentille avec lui. Mais il y a un problème : elle n’a aucun intérêt pour le judaïsme. Elle pense que c’est « essentiellement des bêtises », mais je sais que c’est par ignorance. Je vais à des cours à la synagogue et lui demande si elle veut se joindre à moi, mais elle ne vient jamais. Elle mange des sandwichs jambon-beurre ! Comment puis-je lui montrer, l’impliquer, l’intégrer, sans paraître être une infâme gaveuse ? Je veux lui expliquer combien il est facile de manger casher, combien c’est merveilleux de tenir une maison juive, comment cela enrichit votre vie sans nullement lui porter atteinte, etc. Que pensez-vous que je puisse lui dire pour la faire changer ?
Réponse :
Voici la meilleure chose que vous pouvez lui dire : rien.
Ne faites aucune mention du judaïsme. Ne lui parlez pas du magnifique livre juif que vous venez de lire. Ne lui expliquez pas pourquoi vous tressez la ‘hallah. Ne l’invitez pas à venir au cours avec vous, et ne lui faites pas un résumé de ce qu’elle a raté.
Vivez votre vie. Soyez un exemple d’une femme juive dont la vie est enrichie par la Torah. Soyez bonne pour elle, gentille avec elle et acceptez-la. Intégrez-la telle qu’elle est maintenant. Ce sera plus éloquent que tout discours que vous pourriez lui tenir.
Si un jour elle vous pose une question sur le judaïsme, donnez-lui une réponse honnête et pleine de sens. Mais attendez que l’intérêt éclose en elle.
Avec le temps, il se peut qu’elle y vienne d’elle-même, à sa manière. Vous devez la laisser faire son propre chemin. Cela peut ne pas vous venir naturellement, mais ce sera pour le mieux au final. La pousser ne fera que la repousser, du judaïsme et de vous.
Beaucoup de gens se tournent vers la religion quand ils sont témoins d’un miracle manifeste. Eh bien, vous pouvez accomplir un miracle dès maintenant. Lorsqu’elle verra que sa belle-mère passionnée et volubile la laisse vivre, elle devra admettre qu’effectivement il doit bien y avoir un D.ieu.
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