La « Chounamit » était une femme intuitive et perspicace qui bénéficia du plus grand miracle qui puisse être : la résurrection de son fils mort. Voici son histoire :
Le second Livre des Rois raconte l’histoire d’Élicha (Élisée), le prophète et faiseur de miracles qui succéda à Élie. Soixante ans durant (de -892 à -832 avant l’ère commune), il parcourut le royaume du nord d’Israël, offrant conseil et aide à ceux qui en avaient besoin. Lorsqu’Élicha arriva dans la ville de Chounem, une grande dame chounamit (qui signifie « de Chounem ») reconnut les qualités particulières du prophète et demanda à son mari de le chercher et de lui offrir l’hospitalité. Elle prépara dans sa demeure une chambre spéciale pour Élicha et son serviteur.
Élicha voulut la rétribuer pour son hospitalitéLorsque son séjour s’acheva, Élicha voulut la rétribuer pour son hospitalité et la bénit pour qu’elle mérite de donner naissance à son premier enfant. « Ne mentez pas à votre servante », lui dit la Chounamit, incrédule. Pourtant, la bénédiction d’Élicha se réalisa et elle mit au monde un fils l’année suivante.
Un jour, l’enfant sortit aux champs et se plaignit à son père : « Ma tête, ma tête ! » Son père l’envoya à l’intérieur auprès de sa mère, qui le tint sur ses genoux jusqu’à midi, quand il mourut subitement. Sa mère le déposa sur le lit qu’elle avait réservé à Élicha, puis elle se précipita chez le prophète pour demander de l’aide. « N’avais-je pas demandé de ne pas me tromper ? » pleura-t-elle.
Elle se précipita chez le prophète pour demander de l’aideÉlicha vint à la maison de la Chounamit et, voyant le garçon sur son lit, étendit son corps sur celui du garçon, ses mains sur ses mains, sa tête sur sa tête – et le garçon ouvrit les yeux ! Vous pouvez imaginer quelles furent la joie et la gratitude de la mère ! L’enfant grandit et devint le prophète ‘Habakouk (Habacuc), appelé ainsi au nom de l’étreinte (« ‘hibouk ») vivifiante qu’il reçut d’Élicha.
Rabbi Yossi a dit : « De la Chounamit, nous voyons que la femme reconnaît les qualités inhérentes à son invité plus facilement que l’homme, car c’est la femme qui informa son mari de la sainteté d’Élicha » (Traité Berakhot 10b).
La conscience qu’avait la Chounamit des qualités de ce prophète conduisit à la naissance de son fils. Sa perception intuitive de sa grandeur et de sa sainteté comme homme de D.ieu conduisit à la résurrection miraculeuse de son fils.
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