Les bougies

Le Chabbat et les fêtes sont introduits par l’allumage des bougies. - Photo: Mendel Mayteles/Merkos 302
Le Chabbat et les fêtes sont introduits par l’allumage des bougies.
Photo: Mendel Mayteles/Merkos 302

Les filles et toutes les femmes présentes à la maison (ou s’il n’y a pas de femme à la maison, le chef de famille) allument des bougies pour que la table de fête soit baignée de leur éclat. Voir la procédure pour l’allumage des bougies de la fête pour obtenir des informations détaillées sur l’allumage des bougies.

Le Kidouch

Tenant la coupe de vin cérémonielle pour le Kidouch ou la Havdalah.
Tenant la coupe de vin cérémonielle pour le Kidouch ou la Havdalah.

Avant de commencer le repas de Roch Hachana, nous sanctifions la fête en récitant le kidouche sur une coupe de vin ou de jus de raisin. Cliquez ici pour le texte hébraïque du kidouche.1

Le fruit nouveau

Le second soir de Roch Hachana, il est de coutume de placer sur la table pendant l’allumage des bougies et le kidouche un « fruit nouveau », c’est-à-dire un fruit de saison que nous n’avons pas encore goûté depuis que sa saison a commencé. En récitant la bénédiction de Chéhé’héyanou de l'allumage de bougies et du kidouche, on aura ce fruit en tête.2

Le fruit est consommé immédiatement après le kidouche, avant de se laver les mains pour le pain. Avant de consommer le fruit, nous disons la bénédiction suivante :

Barou'h ata Ado-naï Elo-hénou mélèkh haolam boré péri ha-èts

Béni sois-Tu Éternel notre D.ieu, Roi de l’univers, qui crée le fruit de l’arbre.

La ‘hallah dans le miel

La ‘halla ronde est un aliment traditionnel de Roch Hachana.
La ‘halla ronde est un aliment traditionnel de Roch Hachana.

Après le kidouche (et, le second soir, après le fruit nouveau), nous faisons les ablutions des mains avant la consommation de pain. Lorsque tous les convives sont revenus à table, nous levons les deux ‘hallahs et récitons la bénédiction de Hamotsi :

Barou’h ata Ado-naï Elo-hénou mélèkh haolam, hamotsi lé’hèm mine ha-arets.

Béni sois-Tu Éternel notre D.ieu, Roi de l’univers, qui fait sortir le pain de la terre.

Coupez la ‘hallah, trempez-la dans le miel (certains la trempent également dans le sel) et mangez-en un morceau. Faites-en passer des morceaux de sorte que tous les convives fasse de même.

Les aliments symboliques

Le premier soir de Roch Hachana, après avoir mangé la ‘hallah trempée dans le miel, il est de coutume de consommer certains aliments qui symbolisent l’année que nous souhaitons avoir :

Nous trempons un morceau de pomme douce dans le miel. Avant de le manger, nous disons :

Barou’h ata Ado-naï Elo-hénou mélèkh haolam boré péri ha-èts

Béni sois-Tu Éternel notre D.ieu, Roi de l’univers, qui crée le fruit de l’arbre.

Yehi ratsone chete'hadèche alénou chana tova oumetouka

Puisse être Ta volonté de renouveler pour nous une bonne et douce année.

On sert la tête d’un poisson, ou d’un bélier ou d’un autre animal cachère. Cela symbolise notre désir d’être « en tête » cette année.

On mange de la grenade, symbolisant notre souhait d’avoir une année pleine de mitsvot et de bonnes actions, de même qu’une grenade est pleine de grains savoureux.

Au cours du repas, il est de coutume de consommer aussi des mets dont les noms dans la langue usitée évoquent la bénédiction et la prospérité. Par exemple, beaucoup ont l’habitude de manger un plat de carottes appelé tzimmes, car, en yiddish, carottes se dit meren, qui veut dire également « se multiplier ».

La gastronomie de Roch Hachana

À Roch Hachana, l’habitude est de ne pas consommer de plats acides ou amères le gefilte-fish se passe alors de raifort...). À la place, l’accent est mis sur les mets doux et sucrés, symbolisant notre désir d’avoir une année douce, une année de bénédictions et d’abondance. Il est également de coutume de ne pas manger de noix à Roch Hachana, car la valeur numérique du mot hébraïque noix (« egoz ») est la même que celle du mot hébraïque pour péché (« ‘het »).

Cliquez ici pour le Seder de Roch Hachana selon la tradition séfarade.