Les Fêtes Solennelles sont derrière nous. La joie de Soukkot et de Sim’hat Torah vient de passer, mais il reste encore un événement marquant avant que le mois exaltant de Tichri ne s’estompe. Il s’agit du premier Chabbat qui suit immédiatement les fêtes, appelé « Chabbat Béréchit ».

Pourquoi est-il appelé ainsi ? Chaque semaine de l’année, nous lisons une nouvelle section de la Torah, ou « paracha ». Le cycle se termine et recommence lors de la joyeuse fête de Sim’hat Torah, lorsque nous lisons la dernière paracha, VeZot HaBerakha, et les premières lignes de la première paracha, Béréchit. Le Chabbat suivant, la totalité de la paracha de Béréchit est lue dans la Torah.

Il est dit, au nom du troisième Rabbi de ‘Habad (le Tséma’h Tsédek), que la façon dont on se conduit le Chabbat Béréchit donne le ton pour toute l’année.

C’est pourquoi ce Chabbat est souvent l’occasion d’organiser des farbrenguens et de prendre la résolution d’approfondir l’étude de la Torah. Ces farbrenguens ont une fonction supplémentaire, puisque ce Chabbat est également le Chabbat Mevarekhim, au cours duquel nous bénissons le mois de ‘Hechvane à venir.

Au cours du farbrenguens du Rabbi lors de ce Chabbat spécial, les « honneurs » étaient traditionnellement mis aux enchères. Paré d’un shtreimel en fourrure, le gabbaï de la synagogue dirigeait les opérations, et les gens se disputaient le mérite de payer l’éclairage de la synagogue, le vin de kiddouch et d’autres dépenses.

Comme un wagon de queue qui suit un long train, ce Chabbat nous aide à rassembler l’énergie spirituelle du mois écoulé, en veillant à ce que nous restions sur la bonne voie pour le long trajet qui nous attend.