L’appel intérieur
Au mois d’Eloul, le mois qui précède Roch Hachana, un signal est envoyé à chaque âme juive pour lui indiquer qu’il est temps de revenir à la maison, c’est-à-dire au palais.
C’est un signal à la fois subtil et fort.
Subtil, car il ne réveille pas même ceux qui sont les plus proches – chaque âme doit se réveiller elle-même. Fort, parce qu’il atteint ceux qui ont été jetés aux confins de l’univers.
Fort, parce que c’est un signal d’amour et de joie. Subtil, parce que c’est un appel intimement personnel.
Fort, parce qu’il fournit des pouvoirs incommensurables pour vous libérer de tout ce qui vous retient, vous élever au-dessus de tous les obstacles et vous porter jusqu’à la maison. Subtil, parce que le pouvoir est là, mais latent, silencieux, attendant votre détermination.
Comment un signal peut-il être à la fois subtil et fort, joyeux et intime, puissant et latent ?
Parce que ce signal provient de l’origine même de votre propre âme, cet endroit d’où votre âme a été arrachée, mais qu’elle n’a jamais vraiment abandonné. Et aussi loin qu’une âme puisse s’égarer, aussi perdue qu’elle puisse être, elle restera toujours une avec son Bien-aimé.
Et maintenant, elle entend l’appel de son Bien-aimé, d’un lieu profond à l’intérieur d’elle-même.
Extrait du Maamar Ani Ledodi 5726 du Rabbi de Loubavitch, adapté par Tzvi Freeman
Chabbat Chalom !
La Rédaction
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