Lois relatives aux autres pères d’impureté: Chapitre Dix-sept
1. Soit le volume d’une olive d’un cadavre dans la bouche d’un corbeau, il y a doute s’il a recouvert un homme et des ustensiles dans le domaine privé ou non, l’homme est impur par doute, à condition qu’il ait l’aptitude intellectuelle pour être interrogé, et les ustensiles sont purs, parce qu’ils n’ont pas d’intelligence pour être interrogés. Et de même, celui qui remplit un récipient [d’eau dix fois] et verse dans dix récipients, et un rampant mort est trouvé dans l’un d’eux, il [le récipient où est trouvé le rampant] est impur et les [autres] récipients sont purs, bien que tous soient sujets à un doute, de crainte que le rampant mort fut dans le récipient qu’il a rempli au début, parce que ce sont des récipients et ils n’ont pas d’intelligence pour être interrogés. Et si le récipient qui a servi au remplissage a des bords, étant donné qu’il est possible que l’eau sorte [du récipient] et que le rampant y reste [dans le bord], tous sont impurs. Et de même, celui qui remplit dix seaux l’un après l’autre et verse dans dix récipients, d’un seau dans chaque récipient et ne fait pas de distinction entre le premier et le dernier [c’est-à-dire qu’il ne sait pas quel récipient a été rempli en premier et quel récipient en dernier], les dix seaux et les neuf [autres] récipients sont purs, car on suppose que le rampant mort était dans ce récipient au départ. Et si les seaux ont des bords, tous les seaux ainsi que tous les récipients sont impurs. Quand on verse [un liquide] d’un récipient à un autre, et qu’il se trouve un rampant mort dans le [récipient] inférieur, le [récipient] supérieur est pur, et on ne suppose pas qu’il [le rampant] est tombé du [récipient] supérieur, mais il se trouvait peut-être dans le [récipient] inférieur [et on s’en remet à ce doute], parce que ce sont des ustensiles, qui n’ont pas d’intelligence pour être interrogés.
2. Si un panier a été utilisé pour des produits purs qu’un rampant y est trouvé [après que les produits soient retirés], s’il a un fond, ou un bord malgré l’absence de fond, tous les produits purs pour lesquels il a servi sont impurs. Même s’il [le panier] avait été examiné [avant que les fruits y soient déposés] et recouvert, peut-être un rampant mort est tombé au moment où il a levé la main après l’examen. Et même s’il l’a utilisé pour des produits purs dans un coin et l’a porté dans un autre coin, et a trouvé à l’intérieur un rampant mort, tous [les produits] sont impurs [mais ne sont pas brûlés], car on présume qu’une impureté [a été transportée] d’un endroit à un autre [c’est-à-dire que lorsqu’on transporte un récipient d’un endroit à un autre, et qu’une impureté est trouvée, on présume qu’elle s’y trouvait avant qu’il soit transporté] pour ce qui est de mettre en suspend [la terouma] mais non pour ce qui est de brûler.
3. Celui qui vide une citerne [de vin] et remplit des jarres, s’il enfonce chaque jarre dans la citerne et la remonte et qu’un rampant est trouvé dans la première, toutes sont impures. S’il est trouvé dans la dernière, celle-ci est impure, et toutes sont pures, car on suppose que c’est après qu’il ait rempli les premières que le rampant est tombé dans la citerne. S’il a vidé [la citerne] avec un récipient, et versé dans les jarres jusqu’à les remplir, et qu’un rampant mort s’est trouvé dans l’une d’elles, celle-ci seulement est impure, et toutes sont pures, car on suppose que c’est seulement dans celle-ci que le rampant est tombé, ou qu’il était dedans avant que l’on verse [le vin] à l’intérieur. C’est pourquoi, s’il a examiné chaque jarre avant d’y verser du vin et de la recouvrir ensuite, et qu’un rampant mort a été trouvé dans l’une d’elles, toutes sont impures. Et de même, si le rampant a été trouvé dans la citerne ou dans le récipient utilisé pour verser [le vin dans les jarres], tout est impur.
4. S’il ramasse des olives de la cuve [fosse destinée à recevoir les olives afin qu’elles deviennent plus tendres et produisent davantage d’huile] et les monte sur le toit [pour les faire sécher], et qu’un rampant est trouvé sur le toit [au milieu des olives], les olives qui sont dans la cuve sont pures [on présume que le rampant mort est tombé au milieu des olives sur le toit et n’était pas présent dans la cuve]. S’il est trouvé dans la cuve, [les olives de] la cuve sont impures [et les olives sur le toit sont pures]. S’il est trouvé entre le mur et les olives [sans être en contact avec les olives], les olives sont [considérées] pures. Si le rampant mort est trouvé dans un bloc d’olives [collées ensemble], et le bloc est sur le toit, si c’est dans les trois jours [qui suivent la sortie des olives de la cuve], même [les olives dans] la cuve sont impures, car on suppose que ce bloc a été formé dans la cuve, avec un rampant à l’intérieur. Et s’il est trouvé après trois jours où les olives ont été montées sur le toit, la cuve est pure, car elles se sont peut-être regroupées et ont formé un bloc sur le toit durant les trois jours [qui ont suivi].
5. Celui qui prend un morceau de pâte, et un rampant se trouve le morceau coupé, seul le morceau est impur. S’il se trouve dans la pâte [principale], seule celle-ci est impure. S’il se trouve à l’intérieur du morceau coupé, même la pâte est impure.
6. Un aliment [fruit] impur dont la graine se trouve dans un pain ou sur un met bouillant, bien qu’il n’y ait pas dessus de liquide susceptible d’humecter [ce qui est en contact avec lui], il [le pain ou le met] est impur, car on suppose que tout l’aliment [le fruit] est tombé à cet endroit et a fondu dans le pain ou du fait de l’ébullition, et que la graine est restée. Si la graine est trouvée sur un pain ou à l’intérieur d’un met froid, ils sont purs, bien qu’il y ait un liquide dessus [on ne présume pas que ce liquide est issu du fruit impur], car on suppose que seule cette graine est tombée après que l’aliment [le fruit] qui la recouvre ait pourri, de sorte qu’elle ne transmet pas l’impureté.
7. S’il y a dans la maison des aliments [fruits] impurs et des aliments [fruits] purs, et qu’une graine est trouvée dans la maison [dans un pain ou sur un met bouillant et on ne connaît pas l’état du fruit dont il est issu], on se réfère à la majorité. Et de même, s’il y a du sang pur et du sang impur dans la maison et qu’il se trouve du sang sur un aliment, on se réfère à la majorité. Une fois, du sang fut trouvé sur un pain de terouma, et le fait fut présenté aux sages qui déclarèrent [le pain] pur car même si l’on suggère que c’est le sang d’un rampant, il se peut que ce soit le sang d’un rampant en vie, qui est pur.
8. Si de la viande est trouvée dans une ville où il y a des [animaux] morts et des [animaux] abattus rituellement, on se réfère à la majorité. Et de même, s’il y a un [petit animal mort] dont on doute s’il s’agit d’un rampant ou d’une grenouille, on se réfère à l’[espèce qui se trouve en] majorité dans cette ville à cette époque. Telle est la règle générale : pour ce que l’on trouve, on se réfère à la majorité.
9. Si une femme entasse le chaume dans une cour et qu’un rampant est trouvé au milieu du chaume, elle est pure, car le rampant ne transmet pas l’impureté en étant porté [et on ne suppose pas qu’elle l’a touché]. S’il [le rampant] est trouvé sur le chaume, elle est impure, de crainte qu’elle l’ait touché. Si elle passait [le grain] au tamis et qu’il s’est trouvé un rampant au milieu des produits dans le tamis, elle est pure. S’il se trouve sur le tamis, elle est impure par doute, de crainte qu’elle l’ait touché. Et tout cas de doute qui se présente dans un domaine privé est [considéré] impur, comme nous l’avons expliqué.
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