Lois relatives aux autres pères d’impureté: Chapitre Dix-neuf
1. Soit deux chemins, l’un impur et l’autre pur, il [un individu] a emprunté l’un d’eux et ne sait pas lequel il a emprunté [c’est-à-dire qu’il ne sait pas si le chemin qu’il a emprunté est celui qui est impur ou celui qui est pur], et a préparé des produits purs, qui ont été consommés, puis, il a reçu l’aspersion le troisième et le septième jour [suite à son impureté incertaine], et il a emprunté le second [chemin] et a préparé des produits purs, ils sont purs. [Toutefois,] si les premiers [produits purs qu’il a manipulés la première fois] sont présents, les uns et les autres sont mis en suspend, car il y a forcément l’un des produits qui est impur. Et s’il ne s’est pas purifié entre-temps, les premiers sont mis en suspend, et les seconds sont brûlés, parce qu’ils sont certainement impurs, puisqu’il est lui-même impur étant donné qu’il a emprunté les deux chemins. Et de même, [dans le cas où] un rampant et une grenouille [morts] se trouvent dans le domaine public, et ne sont pas distinguables, et il ne sait pas lequel est le rampant, et il a touché l’un d’eux et a [ensuite] préparé des produits purs, et ils ont été consommés, et il s’est immergé et a touché le second [le rampant ou la grenouille] et a manipulé des produits purs, ils sont [considérés] purs. Et si les premiers sont présents, les uns et les autres sont mis en suspend. Et s’il ne s’est pas immergé entre-temps, les premiers sont mis en suspend et les seconds sont brûlés.
2. Soit deux chemins, l’un impur et l’autre pur ; il a emprunté l’un d’eux, et a préparé des produits purs, et son ami est venu et a emprunté le second [chemin] et a préparé des produits purs. S’ils viennent [au tribunal rabbinique] s’enquérir [de leur statut] l’un après l’autre, on donne comme directive à chacun d’eux séparément qu’il est pur. Si les deux viennent au même moment ou que l’un vient et s’enquiert de son propre statut et du statut de son ami, et dit : « nous étions deux, et nous avons emprunté les deux chemins, et nous avons préparé deux produits purs, les deux individus sont impurs et les deux produits purs qu’ils ont préparés sont brûlés. Et il en est de même s’ils sont devenus impurs par une impureté légère. Quel est le cas ? Soit deux pains, l’un impur et l’autre pur ; il a mangé l’un d’eux et a préparé des produits purs, et son ami est venu et a mangé le second et a préparé des produits. S’ils s’enquièrent [de leur statut] l’un après l’autre, les deux sont purs, parce que c’est un doute d’ordre rabbinique, qui fait partie des cas de doute que les sages ont déclarés purs [même dans un domaine privé] , comme nous l’avons expliqué. S’ils s’enquièrent tous deux ensemble ou que l’un s’enquiert de son propre statut et du statut de son ami, les deux individus sont impurs par doute, et leurs produits purs sont brûlés, parce qu’il est certain que l’un d’eux est impur. Et même si un pain impur est mélangé avec cent pains purs, tous sont impurs et doivent être brûlés.
3. Si un pain impur s’est mélangé avec neuf pains purs, et que cinq personnes sont venues et en ont mangé cinq, et cinq autres personnes sont venues et ont mangé les cinq restants, les premières [cinq personnes] sont impures, parce qu’elles n’ont pas d’autres personnes à qui imputer [la consommation du pain impur], et les cinq dernières personnes sont pures, parce qu’elles imputent [la consommation du pain impur] aux premières [personnes].
4. Soit deux chemins, l’un impur, et l’autre pur, et deux hommes les ont empruntés, un homme pur et un homme impur, même si [ce dernier] est incertainement impur, celui qui est pur impute [l’impureté] à celui qui est incertainement impur, et l’on suppose que celui qui est pur a emprunté le chemin pur, et [par conséquent] est pur, tandis que celui qui a emprunté le chemin impur, même s’ils viennent ensemble s’enquérir [de leur statut].
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