En 1951, mon père, Rav Moché Greenberg, avait 20 ans et était prisonnier dans un camp de travaux forcés en Sibérie. Ce Kippour là, il récita avec ferveur toutes les prières de la fête. Toutes, sauf le Kol Nidrei…
Sous le stalinisme, ceux qui refusaient de travailler étaient considérés comme des "parasites" et risquaient 25 ans de travaux forcés en Sibérie. Dans ces conditions, comment la jeune Sarah Raizes allait-elle pouvoir observer Yom Kippour ?
Une année, un père de famille se leva très tôt, la veille de Yom Kippour et se prépara pour le voyage jusqu'à la ville où se trouvait la synagogue. Impatient de se mettre en route, il dit à sa famille : «Ecoutez, je vais commencer le trajet à pieds, pendant que vous vous préparez. Je vous attendrai au pied du grand chêne, au croisement des routes...»
Le Baal Chem Tov expliqua à ses disciples qu’il avait compris qu’une grave accusation planait sur une certaine communauté juive. Il avait eu beau protester, on lui avait répondu du Ciel que c’était de sa faute, à lui, le Baal Chem Tov !
Dans le petit quartier juif, on commença à désespérer et, aussi occupés qu’ils pouvaient l’être en ce jour, les habitants juifs se dispersèrent sur les routes principales, espérant que, même à cette heure tardive, un miracle se produirait et qu’ils trouveraient un dixième Juif…
"Comment je fais les Kapparot? répéta Rabbi Elimélekh. Je fais ce que tout le monde fait. Je tiens le coq dans une main, le livre de prières dans l’autre, et je récite: Ceci est mon remplacement, ceci est mon substitut, ceci est mon expiation..."
La foule scandalisée était sur le point d’éjecter l’homme de la synagogue lorsque le Rabbi se retourna et dit : “Laissez-le. Pour nous, Yom Kippour commence à peine, mais pour lui, c’est déjà Sim’hat Torah. Il en est déjà là.”
Alors que les ‘hassidim du Rabbi attendaient avec inquiétude son arrivée, celui-ci s’enfonçait dans les bois, avec un sac sur le dos, pour couper du bois…
“Le Rabbi doit savoir quelque chose que nous ignorons”, murmurèrent les disciples de Rabbi Levi Its’hak de Berditchev. “Peut-être voit-il qu’une terrible calamité a été décrétée pour l’année à venir, à D.ieu ne plaise.”
“Avec l’approbation du Tout-Puissant, entonna Reb Leib, et avec l’approbation de la congrégation, ... nous déclarons qu’il est permis de prier avec ceux qui ont péché...”